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Ligue 1: «Bon temps de passage» pour Marseille

21 décembre 2017, 21:24

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Ligue 1: «Bon temps de passage» pour Marseille

L’Olympique de Marseille est le meilleur quatrième à la trêve de l’histoire de France, avec 2 points par match (38 pts). «C’est bien mais ça ne fait rien gagner», sourit Rudi Garcia, qui parle d’un «bon temps de passage».

Son équipe s’est montrée solide et a vu l’affirmation de leaders, Luiz Gustavo en tête. Il lui reste à résoudre pour de bon son problème de buteur et à faire mieux contre les gros dans la deuxième partie de saison.

«Le bilan est satisfaisant», estime Dimitri Payet après la victoire contre Troyes (3-1), qui laisse l’OM à la quatrième place, à trois longueurs de Monaco et Lyon.

«Si on avait concrétisé à Lyon (défaite 2-0 dimanche) on aurait pu dire que la première partie de saison a été très bonne, mais là on se retrouve avec 3 points de retard», rappelle le meneur de jeu, qui a enfin signé son second but de la saison.

Le son de cloche est le même chez Florian Thauvin, qui évoque un «bilan de première partie de saison plus que positif» mais regrette lui aussi que l’OM ait «perdu contre le 2e et le 3e (Lyon et 6-1 à Monaco). Mais il reste encore six mois.»

 Thauvin et Luiz Gustavo les locomotives

«Flotov» a fini «fatigué», de son propre aveu, mais il a été crucial, avec son «double 8» sur la première moitié de saison: 8 buts, 8 passes décisives. Avec lui, l’autre locomotive a été Luiz Gustavo.

Le Brésilien joue un rôle capital à la récupération et par son expérience, notamment pour permettre d’achever l’éclosion de Frank Anguissa à ses côtés, mais sa relance soignée et sa frappe de balle ont porté l’équipe. Luiz Gustavo en est déjà à 5 buts, il a battu en six mois son record personnel sur une saison (4 avec le Bayern Munich en 2012-2013 et Wolfsburg en 2013-2014)!

L’homme à la moustache disco est déjà l’idole du Vélodrome, qui ne voit plus aussi souvent qu’au tournant des années 1990 des joueurs de classe mondiale.

Côté expérience, Payet a manqué, mais le vrai «Dim» semble de retour, après avoir été freiné par deux blessures. Pour le dernier match contre Troyes il a distribué le jeu avec inspiration.

Enfin Adil Rami a consolidé la défense avec sa science de défenseur et sa philosophie de leader.

Bref, «c’est un bon temps de passage à mi-parcours», se félicite Rudi Garcia. Seules ombres au tableau la fébrilité inhabituelle de Steve Mandanda, le problème de l’avant-centre et le bilan négatif dans les confrontations directes.