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Ashit Gungah: «La hausse des prix du carburant n’a rien à voir avec l’affaire Betamax»

21 décembre 2017, 15:47

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Ashit Gungah: «La hausse des prix du carburant n’a rien à voir avec l’affaire Betamax»

Plusieurs facteurs sont responsables de la hausse du prix du diésel et de l’essence qui est entrée en vigueur hier, mercredi 20 décembre à minuit. Ce, suite à une réunion du Petroleum Pricing Commitee (PPC) qui s’est tenue le même jour. C’est ce qu’a déclaré le ministre du Commerce, Ashit Gungah, lors d’une conférence de presse animée ce jeudi 21 décembre à son bureau situé au bâtiment d’Air Mauritius à Port-Louis. Ce dernier a précisé que cette hausse n’a rien à voir avec l’affaire Betamax.

«Nous n’avons pas eu d’autres choix, et surtout dans le contexte actuel, que de venir de l’avant avec une hausse des prix du carburant. Le PPC s’est rencontré et a demandé à ce que les prix soient revus à la hausse», fait ressortir Ashit Gungah.

Selon ce dernier, de janvier à décembre, le prix du carburant n’a pas cessé d’augmenter sur le marché international. «La semaine dernière, on a enregistré le prix le plus élevé sur le marché mondial à cause d’un problème survenu au niveau d’un conduit», poursuit-il.

Mais il y a d’autres raisons selon lui. À commencer par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui, fait valoir le ministre, a constamment augmenté le prix du pétrole depuis septembre 2016. «La production dans la mer du Nord a augmenté. Le dollar a aussi grimpé. Il est passé de Rs 31 à Rs 35. On a essayé de diminuer les impacts sur Maurice, en vain.»

Déficit de Rs 333 millions

Et d’avancer que le déficit enregistré par le Price Stabilisation Account (PSA) de la State Trading Corporation  est de Rs 333 M.  Toutefois, l’année dernière, dit-il, le PSA avait pris la décision de ne pas aller de l’avant avec une hausse des prix du carburant. «Ti ena l’argent dans PSA», soutient-il.

D’ajouter que la décision prise par le PPC de revoir les prix du diesel et de l’essence qui sont désormais à Rs 38, 10 et Rs 47, 30 le litre respectivement n’a rien à voir avec l’affaire Betamax.

«Dan sitiasion kot ti met nou, nou ti bizin ena rékour a bann lézot pei. Erezman zot inn réponn favorableman. Pri Seychelles ek Arabie ti konparab ek ceki nou habitié payé dan Bangalore. Fret ki ti inpé pli ser», précise le ministre.