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Precautionary Measure: l’amant de sa femme aurait menacé d’enlever son fils

12 décembre 2017, 11:02

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Precautionary Measure: l’amant de sa femme aurait menacé d’enlever son fils

Un habitant de Nouvelle-France, 38 ans, est dans tous ses états depuis qu’on l’a informé que son fils de trois ans court le danger d’être «enlevé». Il a trouvé refuge, avec son enfant, au domicile de sa mère. Il est persuadé que la personne impliquée dans cette affaire n’est autre que l’amant de sa femme – un personnage qui a retourné sa veste après la chute d’un ministre. Le père a déposé une Precautionary Measure au poste de police de Souillac le vendredi 8 décembre.

Son ami l’aurait averti qu’une certaine personne allait kidnapper son fils. Celui-ci l’aurait appelé, tout paniqué, vendredi, vers 19 h 10. «Il m’a dit qu’un homme l’a appelé pour lui dire de m’informer que mon fils sera kidnappé», avance le trentenaire.

Le mari est persuadé qu’il s’agirait de l’amant de sa femme, un habitant de Plaine-Verte, qui a d’autre part plaidé coupable dans une affaire d’escroquerie. Il ajoute qu’il se doutait que sa femme, cadre au sein d’un corps parapublic, avait une liaison. Mais ce n’est que deux semaines de cela qu’il en a eu la confirmation.

«Je n’en pouvais plus des histoires de ma femme. J’ai accédé à son compte Facebook», dit-il. Sur son profil, la femme de l’habitant de Nouvelle-France s’afficherait ouvertement en compagnie de son amant, qu’elle appelle «my man».

De plus, les voisins auraient confirmé que l’homme en question a l’habitude de venir voir sa femme en son absence. «Face à tous ces éléments, elle a fini par lui avouer qu’elle entretient une relation avec l’escroc présumé.»

Selon le trentenaire, les menaces de kidnapper son fils ont fait surface peu après que sa femme lui a demandé de mettre leur maison en vente. «Cette maison vaut plusieurs millions. Auparavant, elle insistait pour garder la maison, mais plus maintenant. Connaissant le passé de son amant, je me pose des questions», confie-t-il.

C’est après avoir refusé à plusieurs reprises de vendre la maison que l’habitant de Nouvelle-France a appris que son fils est en danger. Il attend toujours que la police retrace le numéro qui a appelé son ami et se lamente de la lenteur des procédures. «Dan bann lézot ka, zot galoupé zot aret dimounn», fustige-t-il.

Les problèmes entre le trentenaire et sa femme ne datent pas d’hier. En 2015, alors qu’il était à New Delhi pour sa maîtrise, il a contracté une infection qui a laissé des séquelles. Par la suite, il a été victime d’une attaque cérébrale qui l’a laissé à moitié paralysé. C’est à cette période que sa femme aurait commencé à le tromper. «J’ai même été victime de violence conjugale», déplore-t-il, les larmes aux yeux.

Pour prouver ses dires, il montre un Protection Order. N’en pouvant plus de cette situation, il affirme avoir entamé une procédure de divorce. Et depuis, il est retourné vivre chez sa mère. Sa femme, quant à elle, occupe toujours la maison.

Sollicité, l’escroc présumé nie avoir passé un quelconque appel. Cependant, il concède connaître la femme de cet homme. «C’est simplement une amie», soutient-il.