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Droits de l’homme: Maneesh Gobin compte introduire un secrétariat national

11 décembre 2017, 14:19

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Droits de l’homme: Maneesh Gobin compte introduire un secrétariat national

Un secrétariat national permettant aux différentes organisations engagées à faire respecter les droits de l’homme d’avoir une approche concertée. C’est ce que compte faire le ministre de la Justice, Maneesh Gobin, en début d’année. Il l’a annoncé à l’issue de l’ouverture d’un atelier de travail sur les droits de l’homme, à Bagatelle, ce lundi 11 décembre. Cet atelier de travail s’insère dans le cadre de la Journée mondiale des droits de l’homme, observée le dimanche 10 décembre.

«Je vais soumettre une proposition en ce sens au Conseil des ministres. Il ne suffit pas de voir ce qui se fait au niveau local, mais il faut aussi voir comment mettre en œuvre, par exemple, un rapport du conseil des droits de l’homme. Cette mise en œuvre doit se faire de manière coordonnée», explique Maneesh Gobin.

«Nouveau regard sur la Constitution»

Or, jusqu’à présent les différentes organisations qui œuvrent pour la cause des droits de l’homme travaillent chacune de leur côté. Dans la foulée, le ministre de la Justice a annoncé que plusieurs débats autour du thème des droits de l’homme seront menés en 2018. «Je ne promets pas d’amender la Constitution, mais 50 ans après notre Indépendance, il est temps de jeter un nouveau regard sur celle-ci.»  

Pour sa part, le Chairman de la commission nationale des droits humains, Dheerujall Baramlall Seetulsingh, a déploré que le mandat de la commission nationale des droits de l’homme ne comprenne pas les droits économiques et socioculturels qui pourraient aider à atteindre les sustainable development goals.

Longues enquêtes policières

Par ailleurs, Dheerujall Baramlall Seetulsingh a affirmé que les enquêtes policières prennent trop de temps. «Les gens doivent attendre beaucoup avant que leur affaire passe en cour. Les policiers ne sont pas tous formés pour mener des enquêtes», a-t-il fait ressortir. Et de proposer l’introduction d’une cour juvénile pour traiter les cas ayant trait à la délinquance juvénile ainsi que la création d’une cour familiale.