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Plage de Pomponette: une cinquantaine de policiers font barrage aux pique-niqueurs

10 décembre 2017, 20:44

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Plage de Pomponette: une cinquantaine de policiers font barrage aux pique-niqueurs

Ils sont animés par un sentiment de révolte et de déception envers le gouvernement. C’est ce qu’expliquent des pique-niqueurs venus passer la journée à la plage de Pomponette, ce dimanche 10 décembre, à l’invitation du collectif Aret Kokin Nou Laplaz (AKNL). Sur place, ils ont été accueillis par un barrage policier… Une cinquantaine au total.

Selon Yan Hookoomsing, les gens venus passer la journée à la plage ont été «traumatisés» par le nombre de policiers présents. À ses dires, ces derniers avaient même des matraques. Et outre des policiers, allègue-t-il, le promoteur de Clear Ocean Resort and Hotel aurait engagé les services de bouncers…

Forte mobilisation policière, ce dimanche 10 décembre, sur la plage de Pomponette.

Ce n’est pas tout. Des barrages en tôle auraient été placés sur la plage pour empêcher le public d’y avoir accès. Face à cette situation, AKNL compte déposer une lettre au bureau du Premier ministre, demain, lundi 11 décembre. Les membres du collectif réclament, entre autres, que la plage de Pomponette soit réstituée dans le domaine public. 

«Lapolis inn pret serman pou défan lapopilasion, pou aret bann kriminel, bann voler, bann marsan ladrog, bann violer. Nou pa bann kriminel.»

Il rappelle que dans son manifeste électoral, l’alliance Lepep avait indiqué qu’elle mettrait un terme à la braderie des plages. C’est pourtant le contraire qui se passe... 

De son côté, une des membres d’AKNL dit avoir été «choquée» par ce qui s’est passé aujourd’hui. De faire ressortir qu’ils sont venus en paix à la plage et ne s’attendaient pas à être ainsi accueillis. «Polisié inn vinn massivement zis pou vey nou», déplore-t-elle

Pas question, dit-elle, d’entrer dans le jeu du promoteur et des autorités qui ont ordonné aux policiers de faire barrage aux pique-niqueurs. «Li indigne fer zot dibout fas à bann sitoyen.»

D’autant plus, dit-elle, que les policiers ont mieux à faire. «Zot inn pret serman pou défan lapopilasion, pou aret bann kriminel, bann voler, bann marsan ladrog, bann violer.» De marteler : «Nou pa bann kriminel.»