Publicité

Coupe Davis: Pierre-Hugues Herbert «plus du tout pessimiste» mais...

19 novembre 2017, 22:04

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Coupe Davis: Pierre-Hugues Herbert «plus du tout pessimiste» mais...

Pierre-Hugues Herbert n’était «plus du tout pessimiste» dimanche sur sa capacité à se remettre de sa blessure au dos pour le double de la finale de Coupe Davis, samedi, tout en reconnaissant ne pas être encore à fond au troisième jour de sa préparation à Marcq-en-Barœul.

Alors que Jo-Wilfried Tsonga et Lucas Pouille semblent promis aux simples contre la Belgique, une incertitude plane sur le choix du tandem Nicolas Mahut/Herbert pour le double en raison des pépins physiques de ce dernier.

«J’étais pessimiste au moment où je me suis fait mal (jeudi lors du Masters à Londres), a expliqué l’Alsacien de 26 ans. Mais quand je vois la manière dont j’ai tapé la balle aujourd’hui après seulement 72 heures, je ne suis plus du tout pessimiste et j’ai hâte de me prouver que je peux être à fond.»

«Aujourd’hui, il a déjà rejoué un petit peu. De l’extérieur je n’ai que des échos positifs», a affirmé son partenaire Mahut qui a lui «joué deux sets avec Julien (Benneteau)» dimanche dans les locaux de la Ligue de tennis des Hauts-de-France.

«On a essayé de trouver des repères pour jouer ensemble, a poursuivi Mahut. Mardi et mercredi, on en saura plus et c’est important de le savoir assez tôt. Aujourd’hui, je me suis projeté comme si je jouais avec Julien.» Benneteau a pour l’heure le statut de remplaçant comme Richard Gasquet.

Mais sa proximité avec Mahut, avec qui il a disputé le quart de finale contre la Grande-Bretagne en avril, et son parcours jusqu’en demi-finale de Paris-Bercy en simple lui permettent d’espérer faire bouger les lignes. «Je me prépare comme si j’allais jouer», a-t-il assuré dimanche alors que Yannick Noah dévoilera au plus tard sa sélection de quatre joueurs jeudi.

«Si j’étais à sa place de capitaine, je ne prendrais pas un joueur qui est incertain donc c’est à moi de régler les problèmes et de montrer à l’entraînement que tout va bien», a dit Herbert.

«Les choix les plus faciles sont ceux qui coulent de source. S’ils (Mahut et Herbert) avaient gagné le Masters, ça aurait été plus simple», a affirmé Noah qui a «un plan A et un plan B».

«Il va falloir rapidement décider, officieusement, pour choisir les joueurs qui sont à même de jouer, tout en conservant en tension ceux qui ne sont pas pris. Car en 3-4 jours, il peut y avoir des changements», a-t-il ajouté.