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Grand-Baie: immersion dans l’entrepôt d’Intermart

19 novembre 2017, 21:35

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Grand-Baie: immersion dans l’entrepôt d’Intermart

Petit tour dans l’entrepôt d’Intermart de Grand-Baie afin d’y voir plus clair, suivant l’incendie qui a éclaté dans un entrepôt de Shoprite, à Trianon, dimanche 12 novembre…

«C’est une très mauvaise période pour s’aventurer dans l’entrepôt», lance d’emblée Michael Mootia, Floor Manager d’Intermart de Grand-Baie. En effet, avec un changement de management qui a eu lieu récemment et les commandes de fin d’année, les employés sont à pied d’œuvre pour terminer le rangement.

Derrière le vaste hypermarché d’Intermart de Grand-Baie se trouvent deux grands entrepôts, trois petites chambres de stockage et quelques bureaux. Le premier entrepôt, qui se trouve au sous-sol, donne sur une grande porte à travers laquelle l’hypermarché reçoit ses livraisons.

Plusieurs alarmes

Outre la grande porte, il y a également trois portes de secours, à chaque niveau du bâtiment. «Venant de n’importe quelle partie du bâtiment, les employés peuvent utiliser cette voie en cas d’incendie ou autre catastrophe», avance Abthar Bhurroo, le Chief Financial Officer (CFO).

C’est à ce niveau et près de la porte de livraison que l’alcool est stratégiquement entreposé, lance le CFO. Et dans la salle, on peut apercevoir plusieurs fire alarms. «In case of fire, break glass», peut-on y lire. Mais aussi un tuyau et une pompe à extinction, placés non loin des deux ascenseurs. Dans l’entrepôt, quatre helpers s’affairent à remplir leurs trolleys.

«Souvent, les plus grands dangers sont les employés eux-mêmes ou les clients», lâche Abthar Bhurroo. En effet, il se rappelle particulièrement d’une fois où un employé a allumé des pétards dans un entrepôt. Ou encore d’une autre fois où un client a utilisé du gaz de camping en plein supermarché.

Heureusement que ces petits incendies ont vite été maîtrisés grâce à l’utilisation des extincteurs, poursuit Abthar Bhurroo. «N’empêche, qu’avec presque 150 employés, il est difficile de s’assurer qu’ils ne fument pas dans les entrepôts», déplore-t-il.

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Sur le deuxième niveau, un autre entrepôt, qui est en plein déménagement. La raison ? Les jouets pour les fêtes arrivent et il faut aménager l’espace. Est-ce que des dispositions adéquates ont été prises pour parer à un éventuel incident ? «Il y a toujours des tuyaux à eau, des fire alarms... et le désordre ne dure pas», assure pour sa part Michael Mootia.

À Intermart, on ne manque pas de former son personnel, avance-t-on. Tous les six mois, un fire drill, sous la supervision du Health and Safety Officer du groupe, a lieu. Plusieurs membres du personnel sont alors formés pour éteindre des incendies mineurs. Mais le mot d’ordre est de ne pas s’y attarder. Si le feu persiste, il faut sortir.

Par ailleurs, on apprend que le Health and Safety Officer du groupe se rend toutes les semaines dans tous les supermarchés de l’enseigne. Sans compter qu’un superviseur se charge tous les matins de veiller à ce que tout soit en règle.