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Zoë Rozar: la réussite modeste

19 novembre 2017, 17:54

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Zoë Rozar: la réussite modeste

L’entreprise sociale Belle Verte, accompagnée par l’Institut Bon Pasteur depuis 2013, vient de recevoir le prix Switch Africa Green EU/UN. À la tête de cet institut, il y a Zoë Rozar, une jeune femme qui aime garder profil bas mais qui n’y parvient pas, son travail attestant de ses réussites.

Vous dirigez l’Institut Bon Pasteur. Quel rôle y jouez-vous exactement ?

Mon rôle est de rechercher et définir des concepts, de les développer et de les appliquer. Mes thématiques sont surtout pédagogiques et géo-médicales et ont pour but le bien-être physique, psychologique et mental des espèces vivantes (en termes scientifique et économique, et non pas New Age). J’accompagne en ce moment le festival Porlwi by Nature et on cherche les meilleures solutions pour éviter un maximum de déchets et de mettre en avant les meilleurs messages possibles sur le rôle de l’Homme dans la nature.

Que signifient ces prix pour vous ?

Les prix sont une reconnaissance qui nous permet de diffuser et de sensibiliser davantage les consommateurs. Quand je nageais et que je gagnais des médailles, cela ne voulait dire qu’une chose: il fallait s’entraîner davantage maintenant que la barre a été haussée.

Que faites-vous durant votre temps libre et durant les week-ends ?

Du temps libre? Euh. J’essaie d’aller sur un balcon regarder le coucher du soleil avec une guitare et une bonne bouteille de vin, en très bonne compagnie...

Parlez-nous de votre famille.

Je l’aime.

Cuisinez-vous ?

Oui, quand j’ai un moment.

Gourmande ou gourmet ?

Les deux.

Un péché mignon ?

Hmmmm... La liste est longue : Comme Encas, marmite, du beurre pistache et de la tomate fraîche. Mon petit-déjeuner, c’est mon dîner. Un bon rôti d’agneau aux raisins et à l’orange, accompagné de pommes de terre rôties. Un risotto à la tomate, aux olives et au poulet.

Des farata et dholl purri. Ou carrément, un biryani de viande fondante, ou une queue de boeuf fondante aux lentilles. Le déjeuner, pour moi, c’est souvent comme passer à la station d’essence, on prend, on mange et on part. Le soir, je n’avale presque rien, des noix et des légumes.

Pratiquez-vous du sport ? Lesquels ?

La natation, la marche et du High Intensity Training. Je m’intéresse aussi au cirque.

Quels livres lisez-vous actuellement ?

Je relis un livre de Daniel Levitin qui s’intitule This is your brain on music.

Qu’écoutez-vous à la radio ?

Ce qui est diffusé lorsque je suis en voiture.

Et la télévision ?

Je n’ai pas le temps pour ça.

Quel type de musique écoutez-vous ?

Tout. Comme j’ai un background de recherches et un stage en archéologie-musicologie, j’ai appris à aimer tous les sons...

Pour vous, c’est quoi le bonheur ?

L’harmonie, qui est une des choses les plus difficiles à atteindre car ce n’est pas fleur bleue. L’harmonie ne veut pas dire aimer. C’est un équilibre entre le respect, le lâcher prise et la transmission/partage de penser afin de faire l’expérience d’une réalité où toutes les perspectives opèrent sans offenser les unes et les autres. D’un point de vue individuel, c’est un travail immense sur l’ego, c’est le bazar entre les dé- saccords et l’accord pour la ‘paix’ de tous. Lisez les écrits du professeur Wade Davis sur l’érosion de l’ethno-sphère pour en savoir plus dessus. Mon bonheur dépend du travail que je fais et qui consiste à initier des actions qui contribuent à l’harmonie.

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde ?

Je ne vous répondrai pas directement. Ce que je ne voudrais pas, c’est d’avoir fait les gens qui me côtoient et me rencontrent avoir davantage pleuré que d’avoir ri et dansé.