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Xavier-Luc Duval: «Un ministre haut placé marche avec sa lettre de démission dans la poche»
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Xavier-Luc Duval: «Un ministre haut placé marche avec sa lettre de démission dans la poche»
«Je suis au courant qu’un senior minister se déplace avec sa lettre de démission dans la poche.» Petite phrase lourde de sens de Xavier-Luc Duval, le samedi 18 novembre, lors de la conférence hebdomadaire du Parti mauricien social-démocrate (PMSD), aux Salines, à Port-Louis. Cependant, il n’en dira pas plus.
Le leader de l’opposition est surtout revenu sur le remaniement ministériel de cette fin de semaine. Il dit constater de la «satisfaction» dans le pays après la démission et le remplacement de l’ancien vice Premier ministre, Showkutally Soodhun. Avant de souligner que l’ex-ministre du Logement et des terres reste président du Mouvement socialiste militant. «C’est clair que le Premier ministre a cédé», devait affirmer Xavier-Luc Duval.
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S’agissant de la nomination de Roubina Jadoo-Jaunbocus comme ministre de l’Égalité du genre, le leader de l’opposition estime que c’est là, «un manque de respect envers la commission d’enquête sur la drogue» présidée par Paul Lam Shang Leen (NdlR, il fait référence à l’audition de l’ancienne secrétaire parlementaire privée devant cette commission d’enquête). «Elle a été nommée avant même que la commission ne soumette ses conclusions».
Évoquant le cas de l’avocat Raouf Gulbul, qui est lui aussi au cœur de révélations à la commission d’enquête sur la drogue, le leader de l’opposition affirme que «c’est une insulte à la nation qu’on le garde comme président de la Gambling Regulatory Authority». Xavier-Luc Duval a été critique envers le remaniement ministériel qui illustre, selon lui, la «vulnérabilité du Premier ministre, affaibli par les exigences de ses troupes qui font du chantage en public».
Le leader de l’opposition a également cité le cas du député Raj Rampertab – qui avait annoncé sa démission comme secrétaire parlementaire privé avant de se raviser – en disant qu’il n’a aucun respect pour un député qui est à son premier mandat et qui exige des nominations. Citant son cas personnel, il a affirmé que «ce n’est qu’après huit ans que je suis devenu ministre». Il note que le député Rampertab n’avait pas obtenu de rendez-vous avec le Premier ministre auparavant mais dès qu’il a menacé de démissionner, il en a obtenu un.
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