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Les photographes de presse chassés du concert de Barbara Hendricks
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Les photographes de presse chassés du concert de Barbara Hendricks
Un incident a émaillé le concert de Barbara Hendricks, le vendredi 10 novembre, au Centre de conférences Swami Vivekananda, à Pailles. Des photographes de presse n’ont pu faire leur travail comme il se doit.
Il était convenu au préalable avec l’organisateur du concert et l’agence de communication que les photographes de presse ne pourraient prendre des photos que pendant la première chanson de Barbara Hendricks. On leur a laissé entendre que si la consigne n'est pas respectée, «elle arrêterait de chanter». Sauf que son tour de chant a commencé par un solo de guitare. Ce n’est qu’après cet intermède que Barbara Hendricks est montée sur scène.
C’est à ce moment précis, quand nos collègues et confrères ont commencé à faire leur travail que le service d’ordre de la présidente de la République (qui était assise au premier rang) s’est interposé. Interdisant aux photographes de presse (notamment avec des pointeurs laser) de faire ce pour quoi ils se sont déplacés. Et dire que Barbara Hendricks a été invitée dans le cadre la fête nationale, censée par essence de rassembler les citoyens.
«Je ne sais pas pourquoi les gardes du corps de la présidente sont intervenus. C’est une mauvaise décision.»
Barbara Hendricks a raconté avoir rencontré la présidente de la République au Forum des Femmes, à Deauville. Et que celle-ci l’a invitée à se produire chez nous. Elle n'a manqué d'ailleurs de remercier la présidente pour avoir concrétisé l’invitation.
Avant de s’orienter vers le chant classique, il faut savoir que Barbara Hendricks est diplômée de mathématiques et de chimie. Un goût pour la science qu’elle partage avec la présidente. Pour revenir à la soirée, la démonstration de force pour le moins inappropriée de ses gardes du corps a pris de court Paul Olsen, d’Opera Mauritius, l’organisateur. de l;événement «Nous avions prévu notre propre service d’ordre. Je ne sais pas pourquoi les gardes du corps de la présidente sont intervenus. C’est une mauvaise décision.»
L’interdiction de prendre des photos a viré à l’obsession pour certains, pour ne pas dire à la phobie. En première partie de la soirée, avant même d’entamer son tour de chant, partagé avec Véronique Zuël et Dean Nokadu, le bluesman Eric Triton avait seriné au public, donnant ainsi le ton : «Pas de photo de Barbara Hendricks parce que cela la dérange.»
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