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Mondial-2018: le député Douglas Ross sacrifie son «rêve» d’y arbitrer

27 octobre 2017, 19:38

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Mondial-2018: le député Douglas Ross sacrifie son «rêve» d’y arbitrer

Arbitrer ou siéger, il faut choisir... Le député britannique Douglas Ross a annoncé vendredi qu’il n’allait plus officier comme sifflet les jours de séance du Parlement, mettant fin à son «rêve» de participer au Mondial-2018.

L’homme politique âgé de 34 ans a décidé d’ériger ses activités à Westminster comme sa «priorité numéro un», dans un communiqué transmis à la presse locale de sa circonscription, dans le nord de l’Ecosse.

«Cette semaine, j’ai pris la décision d’informer les autorités du football de ne plus accepter d’officier les jours de séance parlementaire. Cela veut dire que je ne pourrai plus être là pour la majorité des rencontres internationales et que mon souhait de représenter l’Ecosse (...) à la Coupe du monde est désormais terminé», a écrit Douglas Ross, arbitre «depuis presque quinze ans» et député depuis juin.

Le député conservateur a été critiqué pour n’avoir pas participé à un débat sur la politique sociale mi-octobre, ayant opté pour ses activités d’arbitre assistant pour la rencontre de Ligue des champions entre le FC Barcelone et l’Olympiakos.

Ross s’était alors défendu en expliquant que toutes les dispositions avaient été prises pour que son absence n’entrave pas le bon déroulement du vote.

«Je suis grandement redevable aux nombreuses personnes locales qui m’ont exprimé leur soutien pour continuer à arbitrer et à être leur député (mais) je sais que je serai à nouveau la cible de féroces critiques chaque fois que je serai désigné pour arbiter un match pendant une séance du Parlement», a expliqué Douglas Ross.

La Première ministre Theresa May a dû monter au créneau pour le défendre, après la polémique suivant le match Barcelone-Olympiakos, lorsque John McNally, député du Parti nationaliste écossais, lui avait brandi un carton rouge en affirmant que l’on attendait des citoyens qu’ils «fassent leur travail à moins d’encourir des sanctions».