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Rugby: réunion de l’Observatoire médical, des réformes attendues la saison prochaine

20 octobre 2017, 04:30

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Rugby: réunion de l’Observatoire médical, des réformes attendues la saison prochaine

Cinq groupes de travail ont été créés à l’issue de la réunion jeudi à Marcoussis (Essonne) de l’Observatoire médical du rugby, avec pour ambition de mettre en place dès la saison prochaine des réformes pour préserver la santé des joueurs amateurs et professionnels.

Ces groupes de travail (écoles de rugby, amateurs, formation haut niveau, professionnels et recherche) doivent rendre d’ici janvier des propositions. Des recommandations doivent ensuite être formulées en avril pour diminuer le nombre de blessures, notamment des commotions cérébrales, dans un sport de plus en plus violent.

Chacun de ces quatre groupes comprend a minima un médecin, un arbitre, un représentant des joueurs et un membre de la Direction technique nationale.

«La première réussite, c’est que nous soyons tous réunis autour de la table. Nous avons dressé un état des lieux sans concession qui a permis d’ouvrir des axes de recherche par rapport aux facteurs de risques de notre sport», a déclaré Thierry Hermerel, président du comité médical de la Fédération. Celle-ci avait boycotté la première réunion du «Grenelle de la santé» voulu par la Ligue, désormais intégré, donc, à cet observatoire.

«C’est un chantier qui s’ouvre, un chantier permanent. Nous voulons construire une réponse adaptée à tous les niveaux et aborder tous les problèmes que peut poser la pratique du rugby, y compris les commotions cérébrales, qui occupent l’actualité ces derniers temps» a de son côté déclaré Serge Simon, numéro 2 de la Fédération.

S’il semble possible d’appliquer des réformes dans le monde amateur dès la saison prochaine, le secteur professionnel doit lui demander l’accord de World Rugby, la fédération internationale.

Bernard Dusfour, président du commission médicale de la Ligue, attend donc davantage «un changement d’état d’esprit». Avec la mise en place d’un rugby davantage tourné vers «l’évitement», comme dans l’hémisphère Sud, que vers «l’affrontement», souvent pratiqué en Top 14.

«Je ne suis pas partisan d’ajouter des règles aux règles, a-t-il ajouté. Et plutôt que d’ajouter des règles, il faut déjà appliquer celles déjà existantes.» Comme, a-t-il cité comme exemple, sanctionner les déblayages dangereux autour des regroupements.