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Ligue des champions: le Bayern de Heynckes souverain contre le Celtic

19 octobre 2017, 10:04

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Ligue des champions: le Bayern de Heynckes souverain contre le Celtic

Quelle est la formule magique de Jupp Heynckes? L’entraîneur du triplé historique de 2013 a rendu en quelques jours au Bayern Munich sa confiance et son jeu, aux dépens du Celtic Glasgow dominé 3-0 mercredi en Ligue des champions.

Au classement, le Bayern (6 pts) se donne de l’air en prenant seul la deuxième place derrière le Paris SG (9 pts), et devant le Celtic (3 pts).

Leur confiance retrouvée, les Bavarois, qui ont marqué par Thomas Müller (17e), Joshua Kimmich (29e) et Mats Hummels (51e), peuvent désormais espérer disputer une «finale» de groupe contre le Paris SG pour la dernière journée le 5 décembre.

La victoire contre Anderlecht (3-0), l’autre «petit Poucet» du groupe, avait été laborieuse. Celle-ci a été brillante.

«Nous avions le bon état d’esprit», a déclaré Arjen Robben, «C’est un nouveau pas en avant, nous voulons nous améliorer. Tout ne peut pas encore être parfait, mais au moins nous sommes sur la bonne voie».

Certes, ni le Celtic Glasgow, ni Fribourg balayé 5-0 samedi en championnat, ne peuvent servir de mètre étalon au Bayern. Mais l’équipe a clairement changé de visage depuis l’arrivée de Jupp Heynckes, qui revenait en Ligue des champions pour la première fois depuis la finale gagnée avec le Bayern en 2013.

Devant, attaquants et milieux ont retrouvé l’envie et surtout la confiance, au point de voir parfois une ligne de six joueurs au niveau des 18 mètres adverses.

Chacun s’est appliqué à assurer l’équilibre de l’équipe, et l’on a vu Robben faire une course de 40 mètres vers l’arrière pour revenir tacler son vis-à-vis parti en contre.

Une recette qui gagne 

Thomas Müller, capitaine par intérim en l’absence de Manuel Neuer, semble comme libéré d’un poids, et Kingsley Coman, qui ne s’était jamais imposé dans le onze de Carlo Ancelotti, a été l’un des meilleurs joueurs munichois.

«Le Celtic est fort et agressif, il ne faut pas faire l’erreur de sous-estimer cette équipe, qui a été six fois consécutivement championne de son pays», avait prévenu Heynckes.

L’idée était bien sûr d’enchaîner sur le carton infligé à Fribourg, même si tout n’avait pas été parfait dans le travail défensif.

A l’ancienne! A 72 ans, et quand on a gagné deux fois la C1, on ne change pas une recette qui marche. Heynckes est donc resté fidèle à sa promesse de rétablir une hiérarchie dans l’équipe, autour des figures historiques du club, Müller, Hummels, Boateng, Alaba et autre Robben.

Dix des vainqueurs de samedi avaient retrouvé leur place. Seul Martinez, blessé à l’épaule, avait cédé sa place à Rudy.

Monopole du ballon 

James et Tolisso, ainsi que l’arrière central Niklas Süle, les nouvelles recrues très utilisés par Ancelotti en début de saison, sont pour l’instant les perdants du changement.

Dès l’entame, le Bayern a monopolisé la balle et créé des situations dangereuses.

Jouant un football simple, fluide et énergique, les champions d’Allemagne se sont rapidement mis à l’abri par Müller, à la reprise d’un ballon repoussé par le gardien (1-0, 17e), puis par Kimmich de la tête, superbement servi par Coman qui avait enrhumé son défenseur sur l’aile gauche.

Mats Hummels a concrétisé en deuxième période l’une des nombreuses occasions allemandes (3-0, 51e).

Le gardien du Celtic Craig Gordon a évité une plus ample correction grâce à quelques interventions de grande classe, même si ses attaquants se sont créé des occasions lorsque le Bayern a un peu relâché sa garde en fin de partie.

Rassérénés, les supporteurs munichois vont maintenant attendre avec impatience le 5 décembre, date du match retour contre le Paris SG, pour savoir enfin où se situe le «Bayern nouveau» dans la hiérarchie des grands clubs européens.