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Camp-Thorel : sa fille l’obligerait à vivre aux côtés de… 25 chiens

15 octobre 2017, 20:12

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Camp-Thorel : sa fille l’obligerait à vivre aux côtés de… 25 chiens

«Un calvaire !» C’est ainsi que Doorputh Goorjhun décrit les conditions dans lesquelles elle vit. La vieille dame, qui ne se souvient plus trop de son âge, cohabite avec plus de 25 chiens… Selon ses dires, c’est sa fille Janita, la quarantaine, qui les a recueillis. Cette dernière n’aurait plus toute sa tête, disent ses proches et voisins.

Son frère, J. G., raconte qu’au début, soit en 2014, il n’y avait que deux chiens. Mais au fil du temps, c’est une véritable meute qui a trouvé refuge chez sa sœur. «Janita était une fille normale. Elle est partie à l’étranger et quand elle est revenue, en 2013, elle n’a plus été la même. So latet inn bouzé.»

Il soutient que depuis plus d’un an, Janita a sorti leur mère Doorputh Goorjhun de la maison de retraite de Montagne-Blanche, où elle habitait, pour la ramener chez elle. Selon lui, c’est pour toucher la pension de la vieille dame à chaque fin de mois. Pour les habitants de la région, ce n’est pas possible que la vieille dame subisse ce genre de traitement.

Odeur pestilentielle

Lors de notre visite, cette dernière nous a accueillis en fauteuil roulant. À l’entrée, des chiens nous regardent avec méfiance. Dans la maison, des chiots qui viennent de naître. Ils viennent s’ajouter à la liste déjà longue de résidants.

Des ustensiles de cuisine jonchent le sol, la nourriture pour chien qui date visiblement de plusieurs jours traîne ici et là, se mélangeant aux excréments. Une odeur pestilentielle se dégage de la maison.

Un des inconvénients qui suscitent d’ailleurs la colère des voisins. Ils soutiennent que les chiens sont mal nourris et mal entretenus, tout comme la vieille dame et la maison. Sans compter les aboiements qui les empêchent de fermer l’œil la nuit. «La fille n’est même pas là pour s’occuper d’eux», déplorent certains. Ils soutiennent que Janita sort toute la journée et rentre très tard le soir. «Difficile de vous dire quel travail elle fait.»

La situation est suivie de près…

Janita n’était pas à la maison quand nous sommes allés rencontrer sa mère. Et elle n’aurait ni téléphone fixe ni portable.

Quid des autorités ? «À chaque fois que la police vient, on nous dit qu’on ne peut rien faire.» Un officier que nous avons eu au téléphone avoue être au courant de la situation, qui est suivie de près.