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Top 14: le Stade Rochelais reste maître chez lui face au Racing

9 octobre 2017, 02:39

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Top 14: le Stade Rochelais reste maître chez lui face au Racing

La Rochelle a souffert pour venir à bout du Racing 92 (16-9) au terme d’une partie hermétique qui ne s’est jamais débridée, dimanche à domicile à l’occasion de la 7e journée de Top 14.

Ils se contenteront de la victoire qui leur permet de coller à la tête (3e, 22 pts). Poussifs dans leurs intentions, gênés dans les rucks, les Maritimes n’ont jamais su se mettre à l’abri et sont restés jusqu’au bout à la merci des Racingmen qu’ils n’avaient jamais battus à Marcel-Deflandre en Top 14 (2 nuls et 2 défaites).

Les Franciliens, qui possédaient la meilleure défense à l’extérieur avant ce match, ont parfaitement contrecarré les initiatives de leurs hôtes, mais au final repartent sans bonus, qu’ils auraient peut-être obtenu s’ils avaient tenté la pénalité plutôt que de prendre une pénaltouche infructueuse en fin de match. Et sûrement avec quelques interrogations quant au contenu après cette troisième défaite de suite qui les maintient hors du Top 6 (8e, 16 pts).

Pendant une heure, ils n’ont guère pesé offensivement, manquant d’abord de munitions avant de mal exploiter celles qu’ils ont eues dans le dernier quart d’heure alors que La Rochelle en menait beaucoup moins large.

Défensivement, ils n’ont laissé qu’une seule ouverture, prise par Pierre Aguillon, soutenu par Victor Vito qui, d’une passe acrobatique déviée par Teddy Thomas, finissait dans les mains de l’entrant Vincent Rattez pour l’essai (13-3, 33e).

La différence au score s’est faite sur cette séquence, l’un des rares rayons de soleil dans cette partie jouée à l’ancienne où le combat et l’agressivité ont primé sur tout le reste, et où le Racing n’a rien lâché.

La Rochelle a bien tenté d’envoyer du jeu avec ses trois-quarts, a trouvé quelques espaces, mais ses envolées n’ont guère porté leurs fruits en raison de mauvais choix, de fautes de main ou de la rugosité défensive adverse.

Dès lors, le score a progressé au gré des pénalités, avec Alexi Balès et Maxime Machenaud, reconverti ouvreur pour ce déplacement.

Après la pause, les hommes de Patrice Collazo ont fait preuve de résilience face à une domination accrue du Racing. Mais là aussi, ça manquait de justesse et de continuité pour renverser le cours de ce match loin d’être brillant.