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Mondial-2018: l'Allemagne veut écrire l'histoire en 2018 en Russie

6 octobre 2017, 15:30

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Mondial-2018: l'Allemagne veut écrire l'histoire en 2018 en Russie

«Mission historique», «tâche surhumaine»: Joachim Löw, le sélectionneur allemand, n'a pas de mots assez grands pour dire son rêve de devenir le premier coach de l'après-guerre à remporter deux coupes du monde consécutivement.

La qualification pour le Mondial-2018 en Russie désormais acquise grâce à la victoire jeudi en Irlande du Nord (3-1), Löw admet que certains de ses jeunes talents ont encore du travail pour atteindre «la classe mondiale», et que le plus dur commence maintenant:

Un rêve de doublé

Depuis 1950, seul le Brésil, en 1958 et 1962, a soulevé deux fois de suite le trophée, mais avec deux sélectionneurs différents. Löw, qui sera en poste depuis 12 ans au moment du Mondial (presque autant que la chancelière Angela Merkel!), peut donc devenir le premier à faire le doublé depuis l'Italien Vittorio Pozzo, vainqueur en 1934 et 1938. Une autre époque.

Avec ou sans Löw, l'Allemagne n'a aucun rival en terme de régularité en Coupe du monde. Certes le Brésil domine au nombre de victoires, avec cinq étoiles sur son maillot. Mais la Mannschaft, qui s'est qualifiée pour les seize éditions disputées depuis 1954 (elle était bannie en 1950 à la suite de la défaite nazie), a atteint 12 fois les demi-finales, sept fois la finale, pour quatre titres de championne du monde. Elle n'a jamais été éliminée avant les quarts-de-finale (ou la poule de second tour en 1978).

Des «amicaux» XXL 

Angleterre, France (si elle ne joue pas les barrages), Espagne et Brésil sont au programme de l'Allemagne en novembre et mars. «Ca nous demandera de hausser notre niveau», se réjouit Löw, «notre équipe doit continuer à s'améliorer jusqu'au tournoi, car ce sont de tout autres adversaires qui nous attendent là-bas, avec tout le respect que je dois à l'Irlande du Nord. Ce sont des matches avec un rythme, une intensité très différents, et où il faudra aussi défendre».

Le sélectionneur a annoncé qu'il pourrait encore tester de nouveaux joueurs, et faire revenir des garçons comme Mario Götze, ancien pilier de l'équipe bloqué dans sa progression par plusieurs saisons difficiles en club.

«Il reste beaucoup de choses sur lesquelles nous devons travailler ces prochains mois, la préparation sera une phase décisive», dit Löw.

«Classe mondiale» et «classe biberon»

Plusieurs anciens Neuer, Kroos, Hummels, Boateng sont des joueurs de «classe mondiale», mais les jeunes ont encore du chemin à faire, juge le sélectionneur. Certes la Coupe des confédérations en juin/juillet a fait éclore quelques pépites, dont le buteur Timo Werner, mais Löw sait très bien que d'autres nations ont des talents au moins équivalents sinon supérieurs. 

«Ceux qui disent que les meilleurs talents du monde sont en Allemagne ont tort», met en garde Joachim Löw, qui estime que la France, l'Espagne ou encore l'Angleterre disposent de joueurs capables de contester à l'Allemagne la suprématie mondiale.

Très forte dans l'axe et en milieu de terrain, la Mannschaft souffre notamment de manques au niveau de ses latéraux et de ses attaquants de pointe. 

«Pour les postes de latéraux nous n'avons pas tant de joueurs que cela qui jouent régulièrement au niveau international», regrette le coach: «J'aimerais que dans l'avenir on puisse doubler ces positions. A droite, seul Joshua Kimmich est au plus haut niveau international, les autres doivent encore un peu mûrir».

Dans le secteur offensif, la liste des postulants est riche de bons joueurs, mais les Werner, Wagner, Draxler, Müller et autres sont tout de même très loin d'être des postulants au ballon d'Or.