Publicité

Le PSG va devoir s’expliquer sur Ben Arfa auprès de la LFP

5 octobre 2017, 08:52

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Le PSG va devoir s’expliquer sur Ben Arfa auprès de la LFP

Le Paris SG va devoir s’expliquer sous quinze jours auprès de la commission juridique de la LFP concernant le sort de l’attaquant Hatem Ben Arfa, régulièrement envoyé s’entraîner en équipe réserve, a indiqué la Ligue à l’AFP mercredi soir, confirmant une information du quotidien L’Equipe.

Interrogée par l’AFP lundi, la Ligue a confirmé que «la Commission Juridique de la LFP a examiné le dossier du joueur Ben Arfa et demande des observations au PSG sous 15 jours», comme l’avait révélé L’Equipe.

Selon le quotidien, la commission pourra ensuite prendre une décision ou convoquer les dirigeants parisiens.

La commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP) avait été saisie fin septembre par l’avocat du joueur, Me Jean-Jacques Bertrand, selon qui le PSG «viole la Charte du football professionnel» en envoyant 'HBA' s’entraîner avec l’équipe réserve du PSG, qui évolue en National 2.

La relégation d’un joueur professionnel dans un deuxième groupe d’entraînement est prévue dans cette Charte, mais «doit s’effectuer de manière temporaire pour des motifs exclusivement sportifs liés à la gestion de l’effectif», selon l’article 507 de cette charte.

Ben Arfa est considéré comme indésirable au PSG et n’a plus été appelé pour un match officiel depuis avril dernier. Il n’a toutefois pas souhaité être transféré cet été, à un an de la fin de son contrat au terme duquel il pourra quitter le PSG sans que son nouveau club n’ait à verser d’indemnités de transfert.

Fin septembre, son entraîneur Unai Emery avait motivé la décision d’envoyer Ben Arfa en équipe réserve par le fait qu’il souhaitait travailler à l’entraînement «avec les joueurs qui vont à la mise au vert», c’est-à-dire les joueurs convoqués pour les matches.

Selon le technicien basque, Ben Arfa continue de prendre part à certains entraînements avec l’équipe première, comme ce fut le cas mi-septembre.