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Partielle au nº18: Tania Diolle adversaire directe de Nita Jaddoo

4 octobre 2017, 20:12

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Partielle au nº18: Tania Diolle adversaire directe de Nita Jaddoo

L’universitaire sera la candidate du Mouvement patriotique (MP) à l’élection partielle du nº18. Le Bureau national du parti a voté à l’unanimité pour la candidature de Tania Diolle. C’est ce qu’a affirmé Alan Ganoo, président du MP, ce mercredi 4 octobre. La présentation officielle de la candidate se fera demain, lors d’une conférence de presse. 

Cette nouvelle vient confirmer la confrontation entre le MP et le Mouvement militant mauricien (MMM). Car la candidature de Tania Diolle sous la bannière du MP à l’élection partielle de Belle-Rose– Quatre-Bornes fait d’elle l’adversaire directe de la candidate mauve, Nita Jaddoo.

Cette nouvelle ne fait pas plaisir du côté des Mauves. «Elle a été conseillère municipale sous la bannière du MMM. C’est donc évident que les votes qu’elle recevra viendront de l’électorat MMM», analyse un membre du politburo.

Et d’arguer que des votes pour Tania Diolle seront des votes en moins pour le MMM, surtout que jusqu’à maintenant, celui-ci était le seul parti à avoir aligné une femme. «Si les votes du MMM diminueront, ceux pour le Parti travailliste resteront les mêmes.»

Ajay Gunness, secrétaire général du MMM, affirme, lui, qu’Alan Ganoo peut aligner le candidat qu’il souhaite. «Mais selon nos informations, il veut faciliter l’élection d’Arvin Boolell, alors que le MP n’avait pas l’intention de présenter de candidat.» Paul Bérenger a, d’ailleurs, accusé le MP d’aider le PTr lors de son point de presse samedi.

De son côté, le président du MP, Alan Ganoo, fait savoir que ce sont des accusations gratuites. «Nous ne soutenons pas le Parti travailliste. Chaque parti a le droit d’aligner son candidat. Ces attaques ne sont pas correctes.»

Les noms d’Atma Bumma et de Sudesh Roopun étaient également cités pour être candidat du MP. Cependant, la démission de Tania Diolle de son poste à l’Université de Maurice a fait pencher la balance en sa faveur. L’université a accepté sa lettre de démission hier, mardi 3 octobre.