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Rivière-Noire: un centre médical mal exploité ?

29 septembre 2017, 13:06

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Rivière-Noire: un centre médical mal exploité ?

L’hôpital communautaire Yves Cantin, à Rivière-Noire, a atteint les limites de ce qu’il peut offrir à la population de la région. Dans le Budget 2017/2018 il est prévu que des rénovations soient faites à hauteur de Rs 15 millions. Le député travailliste Ezra Jhuboo avait interrogé le ministre de la Santé et de la qualité de la vie sur l’hôpital communautaire de Rivière- Noire et sa probable modernisation en un hôpital digne de ce nom. Les habitants eux-mêmes souhaitent voir apporter plusieurs améliorations à l’hôpital Yves Cantin.

Alors que la région Ouest se développe et que sa population augmente, les services que doivent offrir l’hôpital communautaire doit suivre. Ce service couvre toute la région qui s’étend du Morne et ce jusqu’à Tamarin en passant par Chamarel. Malheureusement, ses installations devront être rénovées au plus vite.

Le premier problème d’importance est l’absence de salle d’admission. L’hôpital n’est pas équipé pour garder des patients en salle, ces derniers sont tous transférés à l’hôpital Victoria à Candos.

«L’hôpital Yves Cantin doit pouvoir être équipé pour accueillir les gens qui en ont besoin. Quand ils arrivent à l’hôpital, ils doivent ensuite être transférés à Candos. Ce n’est pas pratique», fait valoir Joe Ramalingum, l’ancien président du village du Morne et ancien président du conseil de distrit de Rivière-Noire

«Prenez l’exemple d’une personne qui vit au Morne et qui doit se rendre à Candos, ce n’est pas facile. Si déjà quelques personnes dans le besoin comme les femmes enceintes pouvaient être admises ce serait un soulagement. »

Vaste zone à desservir

Un autre problème fait surface souvent : l’ambulance. Un seul véhicule est en fonction au niveau de l’hôpital Yves Cantin. Il doit couvrir toute la région qui dépend de cet hôpital communautaire. Ce qui pourrait vite s’avérer compliqué pour la population si jamais il y avait plusieurs cas d’urgence en même temps.

La demande d’une antenne SAMU équipée comme il le faut n’est pas nouvelle pour l’hôpital communautaire. Mais il n’y a pas que cela qu’il faut revoir selon les dires des habitants et des forces vives des alentours. Certaines sections ne fonctionneraient qu’aux heures où peu de personnes peuvent s’y rendre et dans d’autres sections, notamment celle de dentisterie, les appareils commencent à ressentir les effets de l’usure.

Autre problème de taille, qui aurait déjà dû être résolu, celui de l’accumulation d’eau sur le parking. Dès que la pluie se met à tomber, l’eau s’accumule très rapidement et peut rendre le parking impraticable. «Ce n’est pas la première fois que la rénovation de l’hôpital Yves Cantin est mentionnée mais il faut maintenant s’atteler à la tâche», lance Soopaya Veerapen des forces vives de Tamarin. «L’hôpital couvre une vaste zone et de plus en plus de personnes auront besoin de soins.»

L’express a fait parvenir un mail au ministère de la Santé et de la qualité de la vie pour avoir des éléments de réponse sur les projets médicaux prévus dans la région de Rivière-Noire. Au moment où nous mettions sous presse nous n’avions pas encore reçu de réponse.

Que va-t-il advenir du dispensaire ?

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<p>Le dispensaire de Petite-Rivière a fermé ses portes en décembre 2016, cela en vue de la rénovation du bâtiment. Tous les effectifs avaient alors été déplacés vers le centre social de Petite-Rivière. Ce qui ne devait pas plaire à tout le monde, surtout qu&rsquo;aucune information à propos de la construction du nouveau dispensaire n&rsquo;était disponible. Beaucoup se plaignent avant tout du manque d&rsquo;espace. Quand les conditions sont mauvaises, les patients sont exposés aux intempéries, surtout que les queues sont de plus en plus longues.</p>