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Sensibilisation : une ONG stérilisera 10 000 chiens errants

27 septembre 2017, 23:30

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Sensibilisation : une ONG stérilisera 10 000 chiens errants

«Ils ne sont pas errants. À la base, ils ont des maîtres. Mais ces derniers les laissent traîner», déplore Carla Prayag. Elle, c’est la Project Manager Africa Programme de la Humane Society International (HSI). Cette organisation non gouvernementale (ONG), experte en protection animale, vient prêter main forte au gouvernement mauricien pour gérer la prolifération de chiens errants. Il ressort qu’ils seront 10 000 à être stérilisés. 

Le ministère de l’Agroindustrie signera, le 2 novembre, un Memorandum of Understanding avec la HSI en ce sens. Le projet de stérilisation débutera en janvier. 

Dans un premier temps, la région de Flacq sera ciblée. «Nous avons ciblé onze endroits de la région de l’Est pour notre projet pilote », indique Carla Prayag. Ces lieux spécifiques sont Écroignard, Poste-de-Flacq, Queen-Victoria, Quatre- Cocos, Mare-la-Chaux, Camp-Ithier, Bel-Air, Trou-d’Eau-Douce, Olivia, Clémencia et Grande-Rivière- Sud-Est. 

Avant la stérilisation, les initateurs du projet mèneront une campagne de sensibilisation auprès de propriétaires de chiens. Selon les études faites par la HSI, la grande majorité des chiens errants ont un maître. Carla Prayag fait ainsi ressortir l’importance d’éduquer les gens. «Il faudrait qu’ils réalisent l’importance qu’ils ont dans la vie de leurs animaux. Mais tout est une question d’éducation.» 

Des experts étrangers de la HSI arriveront à Maurice à la fin d’octobre pour mener la campagne d’éducation. Ils aideront, ensuite, à la stérilisation des chiens. 

Par ailleurs, alors que le ministère envisage de trouver un abri pour y faire rassembler les chiens errants. Carla Prayag est contre cette idée. «Nous avons réalisé que les chiens qui se trouvent confinés dans ces abris deviennent dépressifs. Certains préfèrent même se laisser mourir à petit feu, d’autres deviennent aussi très agressifs.» 

Elle est d’avis que ces shelters ne marchent pas à long terme. Et de conclure que la recherche d’un endroit adéquat pour héberger ces animaux est déjà problématique.