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Un mandat… de perquisition (?) à 5 heures du matin
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Un mandat… de perquisition (?) à 5 heures du matin
Alors que depuis la fin de la semaine dernière, l’on évoquait l’arrestation imminente des trois journalistes de l’express, l’inspecteur Shiva Coothen du Police Press Office vient préciser deux faits : que la police n’avait jusqu’ici pas contacté ceux concernés et qu’ils ont débarqué chez Yasin Denmamode munis d’un mandat… de perquisition.
Qui alors a parlé d’un mandat d’arrêt ? Joue-t-on sur les mots ? Retour à la source. Nous avons contacté le père du journaliste concerné, Rashid Denmamode. Il soutient que les policiers lui ont expliqué qu’ils avaient un «search warrant» contre son fils mais elle ne l’a pas laissé lire le document.
«Monn zis trouv nom Yasin ek tampon la cour lor let la. Ena enn policier kin dir moi mo pa ena droit gueter kinn ekrir lor sa», déclare-t-il. Il ajoute qu’il n’a pas pu bien distinguer ce qui y figurait.
Un journaliste qui était sur le terrain à ce moment-là indique pour sa part que les policiers ont évoqué un «mandat» sans toutefois préciser s’il s’agissait d’un mandat d’arrêt ou de perquisition.
Une perquisition à près de 5 heures du matin ? «Pourquoi n’ont-ils pas alors perquisitionné la maison», s’exclament les trois journalistes de l’express. «Pourquoi alors autant de barrages devant le CCID le matin ?» ajoutent-ils.
Un peu plus tard, deux voitures de la CID, avec à son bord pas moins de huit personnes, se trouvaient devant les locaux de La Sentinelle. A quelle fin ? Ils ont demandé au Chairman si les trois journalistes étaient là en tout cas.
Dans certains milieux, l’on insiste que l’arrestation des trois journalistes était bel et bien prevue. Sauf qu’entre-temps, l’on se serait ravisé…
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