Publicité

Des messages de soutien aux journalistes de l’express

25 septembre 2017, 11:02

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Des messages de soutien aux journalistes de l’express

Presse et membres du public sont derrière Nad Sivaramen, Yasin Denmamode et Axcel Chenney, les trois journalistes de l’express. Ainsi, Sunday Times qui était au domicile de Yasin Denmamode, à Terre-Rouge, ce lundi 25 septembre, raconte comment la police est arrivée à 4h50 au domicile de ce dernier. Rashid, son père, a demandé à voir les mandats avant d’ouvrir la porte. Une fois à l’intérieur, les officiers du Central CID ont fouillé les lieux pour chercher Yasin Denmamode. 

Michaëlla Seblin, rédactrice en chef de 5Plus, écrit quant à elle sur Facebook «triste que notre pays en arrive là. Débarquer aux domiciles des journalistes aux petites heures du matin pour les arrêter donne une image honteuse de notre démocratie. Une pensée pour mes collègues/amis de l'express.»

Plusieurs internautes ont réagi sur Facebook s’indignant de cette façon de faire de la police. «L’heure est grave. La dictature est là. Je vis dans un pays où le gouvernement fait ce qui lui plaît avec avec n’importe qui», a déclaré Yannick Makaveli Tonta. 

«Pendant ce temps, Mr Blanche Neige est libre comme l’air. Arrete pran mauriciens pou zouaves svp», commente Jean Michel Tonta. Pour Nishan Venkatasami, il est abérant qu’il n’y ait «pas d’arrestation pour Abdool pour le faux affidavit». Certains internautes ont aussi publié le message «#Fightfortruth». Une cinquantaine de commentaires ont été émis sur la page de Sunday Times. 

Idem pour la caricature de Pov publié sur Facebook qui parle de l’art du cover-up qui a suscité le soutien des internautes. 

Du côté des Casernes, la petite porte d'accès est fermée au public. Plusieurs journalistes sont à l’intérieur. Ils attendent l'arrivée des journalistes interpellés. Bien qu'ils travaillent dans d'autres rédactions, ces derniers sont solidaires avec l'express. Ils trouvent aberrant la façon de faire de la police.