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Fieldview Care Home de Pointe-Aux-Canonnier: «Sa plas-la inn sanz mo lavi…»

21 septembre 2017, 15:22

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Fieldview Care Home de Pointe-Aux-Canonnier: «Sa plas-la inn sanz mo lavi…»

Au Fieldview Care Home, sis au cœur du village de Pointe-aux-Canonniers, il y fait bon vivre. C’est ce qu’affirment les résidents. Au nombre d’une vingtaine, et dont la plupart ont l’âge de la retraite, ils ne tarissent pas d’éloges sur cet endroit. Nous nous y sommes rendus.

La grande cour fleurie qui abrite le home donne, tout de suite, un aperçu de l’atmosphère qui y règne. Kamal et Sarfaraaz Bakarkhan, Managing Director et Chief Executive Officer de Fieldview Care Home, nous ont reçus pour une visite guidée des lieux. D’emblée, ils nous informent que le care giving, ils l’ont acquis en Angleterre où ils ont passé pas mal d’années. Et d’ajouter que c’est cette expérience enrichissante qu’ils souhaitent promouvoir à Maurice.

Direction le lounge de l’hospice. Pièce où les résidents, que les Bakarkhan préfèrent appeler «la grande famille», passent la majeure partie de leur temps. Au programme : télé et musique !

Atmosphère conviviale

Une bonne entente et une atmosphère conviviale sont au rendez-vous parmi les résidents. Certains sont assis sur les sofas, d’autres marchent pour se dégourdir les jambes tandis que quelques-uns font un brin de causette.

Louis Lagaillard, qui indique être volontairement venu habiter les lieux, partage son expérience au sein de Fieldview Care Home. «Mo’nn vinn ress isi par mo prop volonté parski mo ti népli anvi trouv lendrwa kot mo ti pé resté-la. Sa plas-la inn sanz mo lavi. Lavi lézé isi. Ti enn nouvo koumansman pou mwa.» Est-il heureux ? «Zot tou pé atann pou al dan paradi, mé isi mo déza dan paradi !» Une réponse qui en dit long.

Plus loin, on y rencontre Kerwin Samuel, 52 ans. Cet autrement capable affirme qu’il vivait un véritable enfer avant de venir habiter l’hospice. «Avan mo ti pé ress enn lot plas, laba zot ti pé bat mwa é mo ti pé pass mizer. Isi tou bon. Manzé bon et mo dormi bien.»

Pour les Bakarkhan, le bon traitement accordé aux résidents est primordial. «Si nou’nn désid pu lans nou ladan sé pu tret bann dimounn-la bien», confie Kamal. Son frère Sarfaraaz abonde dans le même sens. «Ce n’est pas un travail qu’on fait pour l’argent. On le fait par amour.»

Marie-Rose (prénom fictif), dont la mère réside dans le home indique, elle aussi, qu’il fait bon vivre dans cette maison de retraite. «Les soins qu’ils offrent ici sont bien mieux qu’ailleurs. J’ai vécu de mauvaises expériences avec d’autres hospices où ma mère était malheureuse. Les prix sont également abordables !»