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Rugby: le dossier français du Mondial-2023 ne subit pas l'affaire Laporte

19 septembre 2017, 18:15

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Rugby: le dossier français du Mondial-2023 ne subit pas l'affaire Laporte

La candidature française à l'organisation du Mondial-2023 n'est pas affaiblie par l'enquête visant le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte, soupçonné de favoritisme, a assuré son directeur Claude Atcher mardi.

«Nous ne sommes pas inquiets du tout. Zéro», a affirmé le directeur de la candidature France-2023 lors d'un point-presse à Londres organisé en amont du grand oral de présentation devant World Rugby lundi.

«L'ensemble du tapage médiatique n'a pas fait du bien, mais on s'est concentré sur le factuel de notre candidature» pour faire la promotion de France-2023, notamment la garantie financière de l'Etat à hauteur de 171 millions d'euros, a ajouté M. Atcher.

L'Inspection générale de la jeunesse et des sports (IGJS) a été saisie par la ministre des Sports Laura Flessel pour déterminer si Bernard Laporte avait fait pression ou non sur la commission d'appel de la FFR quant à la réduction des sanctions touchant Montpellier, dont le président Mohed Altrad avait signé avec Laporte un contrat d'image pour un montant de 150.000 euros. Contrat auquel Laporte a depuis renoncé.

Flessel, qui avait déclaré que «des points ne concord(ai)ent pas» dans les explications données par la FFR à ce sujet, a maintenu sa présence à l'oral londonien lundi.

Claude Atcher, également mis en cause pour des conflits d'intérêts par Mediapart, doit convaincre 18 fédérations nationales ou associations continentales d'apporter leur vote à la France, contre l'Irlande et l'Afrique du Sud, le 15 novembre.

Entre l'oral et le vote, World Rugby émettra ses recommandations le 31 octobre.