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Situation irrégulière: les douze étrangers rapatriés après l’enquête

13 septembre 2017, 21:37

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Situation irrégulière: les douze étrangers rapatriés après l’enquête

Ils passeront les prochaines nuits en détention policière. Les douze étrangers, arrêtés en situation irrégulière aux petites heures du matin ce mercredi 13 septembre, ont comparu devant le tribunal de Port-Louis. Le magistrat a ordonné qu’ils soient maintenus en cellule policière jusqu’à la semaine prochaine.

La Tracking Team du Passport & Immigration Office (PIO) a procédé à l’arrestation de neuf Indiens et trois Nigériens, âgés entre 25 et 30 ans, sous une accusation provisoire d’illégal stay.

Cela fait plusieurs jours que cette équipe de la PIO, dirigée le caporal Benoy Jhuboo, préparait l’exercice. Elle surveillait d’ailleurs les étrangers, sur la base de certaines informations. Vers 4 heures ce matin, l’assaut a été donné pour arrêter les suspects dans un bâtiment.

Les Nigériens n’ont pas rendu la tâche des policiers facile. L’un d’eux a tenté de s’enfuir, mais a été rattrapé sur une distance de 500 mètres. Un autre s’est, lui, opposé à son arrestation face aux limiers. Ces derniers ont dû avoir recours à l’aide de la Special Supporting Unit pour l’arrêter.

Avant d’être traduits devant la justice, les 12 étrangers ont été conduits au PIO à Port-Louis. Au tribunal, le magistrat a ordonné qu’ils soient maintenus en cellule policière jusqu’à la semaine prochaine.

Les ressortissants indiens sont arrivés à Maurice avec un visa de touriste. Ils sont en situation irrégulière depuis cinq mois à plus d’un an. Lors de leur séjour, ils avaient pris de l’emploi dans des plantations ou comme maçons.

Quant aux trois Nigériens, ils sont arrivés à Maurice depuis 2014 avec un visa d’étudiant. Toutefois, ils n’ont jamais assisté à leurs cours. Pendant ces dernières années, ils s’adonnaient à de petits boulots.

Les 12 étrangers ont été placés en détention en attendant la fin de l’enquête policière. Ils devraient, par la suite, être rapatriés dans leur pays respectif. Ils devront, eux-mêmes, payer leur billet d’avion, selon un officier du PIO.

Cette enquête est placée sous la supervision du surintendant de police, Narendrakumar Boodhram, chef du service de l’Immigration.