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Metro Express: les Rujubali déboutés en cour

13 septembre 2017, 08:19

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Metro Express: les Rujubali déboutés en cour

Ils n’ont pu produire aucune preuve et aucun bail pour démontrer qu’ils sont bien propriétaires de leurs maisons. La décision est tombée hier, mardi 12 septembre, en cour. La juge Rita Teelock n’a pas émis d’ordre interlocutoire pour empêcher la démolition des maisons de la famille Rujubali. Toutefois, vu les circonstances, elle considère qu’il est juste et équitable que l’État ne procède à la démolition des maisons jusqu’au 23 septembre.

Les maisons des Rujubali, sises sur le tracé du Metro Express à l’avenue Monseigneur Leen, à La Butte, seront démolies d’ici le samedi 23 septembre. L’ordre intérimaire interdisant à l’État et aux ministères des Infrastructures publiques et du Logement d’aller de l’avant avec la démolition des maisons a été annulé par la juge Rita Teelock.

La juge avait émis, le 1er septembre, un ordre d’injonction intérimaire interdisant aux défendeurs de démolir les maisons d’Azam Rujubali et de ses deux enfants à La Butte. La famille a par la suite réclamé que cet ordre soit converti en un ordre interlocutoire. Mais la juge n’a pas accédé à cette requête. Toutefois, la famille Rujubali pourrait faire appel, à la suite de cette décision. 
 
Les hommes de loi de la famille Rujubali ont soulevé un point concernant l’Environmental Impact Assessment Licence. La juge a considéré que cela n’a aucun impact sur la destruction des maisons situées sur une portion de terrain de l’État de 137 m2 à La Butte.

Dans une lettre en date du 23 mars 2017, les Rujubali ont reçu, du ministère des Infrastructures publiques, un préavis de trois mois pour évacuer les lieux, moyennant une compensation. Une Notice to Squatter leur a même été servie le 17 août 2017.

Quid des contestataires de Résidence Barkly ? Sharma et Vipin Moorar verront-ils la lumière au bout du tunnel aujourd’hui, avec l’annonce du jugement de leur cas ? Celui des Gafoor se poursuivra vendredi alors qu’Atmanand Moorar a vu ses avocats, Mes Rama Valayden et Kaviraj Bokhoree, se désister hier. Il devra se présenter en cour aujourd’hui, avec un nouvel homme de loi, et tout recommencer.

Effectivement, à la suite d’un affidavit émis par le ministère des Infrastructures publiques, lundi, il se trouve que les informations données par Atmanand Moorar au ministère ne correspondent pas à celles données à ses avocats. «Nous avons pris nos distances de ce cas pour des raisons légales», dit Me Kaviraj Bokhoree.