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Dossier nord-coréen: le Japon impose des nouvelles sanctions unilatérales

28 juillet 2017, 18:05

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Dossier nord-coréen: le Japon impose des nouvelles sanctions unilatérales

Le Japon a décidé unilatéralement vendredi d'imposer de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord, touchant aussi deux sociétés chinoises, pour tenter de dissuader Pyongyang de développer son programme d'armements nucléaires.

Ces nouvelles dispositions suivent l'essai de missile balistique intercontinental (ICBM) réalisé au début du mois par le régime de Kim Jong-Un.

Le ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida, a expliqué que cinq firmes, dont deux chinoises, et neuf particuliers étaient visés par ces mesures (gel d'avoirs notamment) pour leur rôle en lien avec la Corée du Nord.

«Il est important de renforcer la pression pour que la Corée du Nord s'oriente vers la dénucléarisation et nous allons pousser Pyongyang à agir concrètement afin de régler ce problème», a insisté le chef de la diplomatie nippone.

D'après le quotidien économique Nikkei, les deux firmes chinoises sont Bank of Dandong (déjà visée par des sanctions de la part des Etats-Unis) et une société de transport maritime.

Le rôle de la Chine, pays le plus proche du régime communiste nord-coréen, est considéré comme essentiel pour que Pyongyang modifie son attitude, mais Pékin estime que les mesures doivent être décidées en concertation avec la communauté internationale.

«Nous nous opposons fermement à l'imposition de sanctions unilatérales, de quelque pays qu'elles viennent, en dehors du cadre du Conseil de sécurité de l'ONU, a fortiori quand elles visent des entreprises et particuliers chinois», a réagi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, précisant que "la Chine restait engagée dans la volonté de dénucléariser la Corée du Nord et appliquait toujours les résolutions la visant de façon stricte et entière".

Selon lui, Pékin va demander au Japon d'annuler ces mesures de rétorsion qualifiées de «mauvaises décisions», agitant le spectre «d'obstacles dans les relations entre les deux pays et dans leur coopération à l'égard de la péninsule coréenne».

Depuis l'arrivée au pouvoir de Kim Jong-Un fin 2011, la Corée du Nord a considérablement accéléré le développement de ses programmes nucléaire et balistique, pourtant interdits par la communauté internationale.