Publicité

La faculté d’ingénierie de l’université de Maurice rehausse son critère d’entrée

22 juillet 2017, 09:12

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

La faculté d’ingénierie de l’université de Maurice rehausse son critère d’entrée

Le fort taux d’échec, ces dernières années, à la faculté d’ingénierie de l’université de Maurice (UoM) inquiète. Et pousse le campus de Réduit à réagir. Résultat : un critère d’admission plus strict pour l’ingénierie, pour l’inscription en première année. D’ailleurs, au sein de la faculté, le niveau des élèves entrant à l’université est un des facteurs montrés du doigt pour expliquer le fort taux d’échec. La faculté a tenu, le jeudi 20 juillet, une journée portes ouvertes durant laquelle l’express a pu rencontrer le personnel…

Un système de points est envisagé pour faciliter les admissions. «Hypothétiquement, le A* pourra être équivalent à 10 points, le A à 8 points. Et pour être admis, l’élève aura à avoir 20 points», souligne Santaram Venkannah, Associate Professor de la faculté. C’est ainsi que les grades seront comptabilisés dorénavant pour l’admission en première année d’ingénierie.

«Nous avions une politique d’ouverture. Mais à partir de cette année, nous serons plus stricts. Ce n’est pas seulement à cause du taux d’échec. Mais si nous voulons être accrédités, il faut que les inscriptions soient plus strictes», soutient Santaram Venkannah. En effet, le Professeur Sanjeev Sobhee, Pro-Vice Chancellor Academia de l’UoM, explique qu’il y a une concertation entre la faculté et l’United Kingdom Accreditation Council.

Autre cause du taux d’échec élevé, selon le personnel de la faculté : «Avant, nous étions plus flexibles. Le diplôme (degree) se complétait parfois sur sept ou huit ans. Les étudiants pouvaient refaire leur année ou leur module sans grande restriction. Maintenant, ils doivent compléter leur module sur quatre ans, c’est plus tricky», fait ressortir Santaram Venkannah.

Au sein de la faculté, on refuse, cependant, de croire que c’est la seule cause du fort taux d’échec. «Avant que l’on élimine l’absentéisme, on ne saura pas quelle est la vraie source du problème.»