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Projet hôtelier dans le sud: «Menacé», Pelangi Resorts passe à l’offensive

5 juillet 2017, 21:25

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Projet hôtelier dans le sud: «Menacé», Pelangi Resorts passe à l’offensive

«Je suis très perturbée par ce que je subis ici. Je n’ai rien fait d’illégal, tous mes papiers sont en règle. Je ne comprends pas pourquoi on me harcèle.» Tels sont les propos, à l’express, mardi le 4 juillet, de Miranda Hartzenberg, directrice de Pelangi Hotel and Resorts St-Felix, qui affirme avoir reçu des messages menaçants sur son téléphone. Elle met en cause le collectif Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL). Avec lequel elle a eu un accrochage à Pomponette. Les vifs échanges avaient, du reste, été filmés.

La ressortissante sud-africaine s’est rendue aux Casernes centrales, mardi le 4 juillet, en compagnie de son avocate, Me Nadiah Ramsamy. Elles y ont rencontré des membres de la Cybercrime Unit de la police, afin de décider de la marche à suivre. Toutefois, aucune plainte n’a été enregistrée.

Miranda Hartzenberg voulait aussi rencontrer le commissaire de police. Elle devait lui remettre des enregistrements et d’autres preuves de ces menaces à son égard. Elle se dit découragée. «Je n’aurais jamais investi ici si je savais ce que j’allais subir.»

Chez AKNL, Yan Hookoomsing nie et réfute ces allégations. Il affirme que c’est plutôt la crédibilité de son organisation qui est visée. Pour lui, il s’agit de mensonges et de fabrications de la part des promoteurs afin de salir la réputation du collectif citoyen. «Nous n’avons jamais proféré de menaces ni ne le ferons.» Au contraire, dit-il, à partir des enregistrements qui circulent sur les réseaux sociaux, le public peut juger de lui-même qui profère des menaces à l’encontre de qui.

Comment déclassifier une plage

<p><em>&laquo;J&rsquo;ai décidé de déclassifier et de retirer comme &lsquo;plage publique&rsquo;(&hellip;)&raquo;</em> C&rsquo;est ainsi que débutent les avis publiés dans la presse concernant la déclassification des plages. Ils font référence à l&rsquo;article 2 de la Beach Authority Act de 2002. Celle-ci donne la définition d&rsquo;une plage publique comme étant : <em>&laquo;a space along the coast which, by notice published in the Gazette, has been declared to be a public beach by the Minister responsible for the subject of housing and lands&raquo;</em>. Abu Kasenally, le prédécesseur de Showkutally Soodhun au ministère du Logement et des terres, affirme que le ministre ne peut prendre la décision au pied levé de déclassifier une plage publique à des fins autres que l&rsquo;usage du grand public. Il doit au préalable avoir des consultations avec les différentes parties concernées, incluant le bureau du Premier ministre, mais aussi la <em>Beach Authority</em>, et prendre en considération le taux de fréquentation, par le public, de la plage concernée. Pourtant, le directeur de la <em>Beach Authority,</em> Dhuneeroy Bissessur, explique, lui, que celle-ci n&rsquo;a pas son mot à dire en ce qui concerne la classification ou déclassification des plages. Ce n&rsquo;est qu&rsquo;à partir de la publication de l&rsquo;avis dans la presse et dans le <em>Government Gazette</em> que la <em>Beach Authority</em> est mise au courant de ces changements.<br />
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