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Examens Pre-Reg: les étudiants recalés mettent en cause le syllabus

23 juin 2017, 22:30

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Examens Pre-Reg: les étudiants recalés mettent en cause le syllabus

Ils sont 80 étudiants sur 134 à avoir échoué aux examens Pre-Reg. Les résultats ont été rendus publics par le Medical Council (MC), mardi 20 juin. Cependant, alors que le MC s’interroge sur la formation obtenue par ces élèves auprès d’universités étrangères et locales, les étudiants, eux, remettent en cause le contenu du papier d’examen.

Dans une lettre adressée au Premier ministre (PM), au ministère de la Santé et au MC, ces aspirants médecins recalés soulignent que le questionnaire d’examen était complètement différent de ce qui leur avait été officiellement communiqué dans le bulletin d’information sur le site web du MC. «Selon le site, 50 % du papier devait contenir des pre clinical questions et des para clinical questions. Et l’autre 50 % devait comprendre des clinical questions», peut-on lire dans la lettre. Cependant, les étudiants disent avoir été déçus en découvrant que le questionnaire était constitué de 80 % de clinical questions et de 20 % de pre clinical et de para clinical questions.

Ce changement, selon les élèves, a haussé le niveau de difficulté. «Nous aimerions aussi faire ressortir que ce changement dans la structure a été fait sans aucun préavis… Nous estimons qu’il y a eu un breach of obligations de la part du MC car nous n’avons pas été prévenus des changements amenés à la structure du papier», poursuivent-ils dans la missive. De plus, les élèves remettent également en cause des cours qu’ils ont suivis de leur plein gré auprès d’une institution supérieure locale. Ils avancent que ces classes, coûtant Rs 2 500, étaient censées les préparer pour les examens Pre-Reg. Cela, car un des arguments avancés était justement que le programme a été suggéré par le MC. Mais tel n’a pas été le cas.

Par ailleurs, les aspirants médecins avancent que le temps alloué pour les examens Pre-Reg n’était pas suffisant, soit deux heures et demie pour 150 questions. De même qu’il y aurait un «flou» entourant le programme d’études. «Nous estimons que la liste de matières disponibles sur le site du MC ne constitue pas un syllabus. Un programme approprié avec des objectifs précis devrait être communiqué», peut-on lire. Et d’enchaîner avec plusieurs propositions, dont de standardiser les examens, garder un niveau de difficulté raisonnable, respecter et appliquer le bulletin d’information par rapport au programme, fournir un syllabus complet et détaillé ou encore retenir un modérateur qui agirait comme intermédiaire entre le MC et le National Board of Examination (NBE) India (NDLR : c’est avec l’aide du NBE India que les questionnaires ont été élaborés).

La santé propose un «training» dans les hôpitaux

	<p>C&rsquo;est une annonce du ministre de la Santé, Anwar Husnoo, qui a laissé perplexe. En effet, mercredi 21 juin, ce dernier a avancé à l&rsquo;Assemblée nationale que les élèves qui ont échoué aux examens Pre-Reg pourront néanmoins faire l&rsquo;internat dans les hôpitaux publics. Ils ne seraient toutefois pas payés. Cette déclaration a suscité de nombreuses interrogations. Ce, car le <em>Medical Council Act </em>a été amendé en août dernier afin d&rsquo;autoriser ces examens. &laquo;<em>La loi est claire. Les aspirants médecins doivent impérativement réussir à ces examens afin de poursuivre avec l&rsquo;internat</em>&raquo;, explique-t-on au MC. La santé compte-t-elle aller à l&rsquo;encontre de la loi&nbsp;? Selon nos informations, ce que le ministre de tutelle a suggéré s&rsquo;apparenterait plutôt à donner la chance aux candidats recalés de faire une formation dans les hôpitaux publics. &laquo;<em>Le plan du ministère est d&rsquo;offrir la possibilité à ces personnes d&rsquo;être formées car elles doivent patienter pendant au moins six mois avant de prendre part aux examens à nouveau</em>&raquo;, souligne-t-on dans les milieux concernés. Ainsi, ce ne serait pas un internat complet qui s&rsquo;offrirait aux aspirants médecins mais plutôt l&rsquo;opportunité de bénéficier d&rsquo;une &laquo;clinical training&raquo;.</p>
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