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SC-HSC: les contestataires s’arment pour la bataille

1 juin 2017, 10:30

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SC-HSC: les contestataires s’arment pour la bataille

Le secteur de l’éducation est en ébullition. Et à en croire les parties prenantes du milieu, qui se sont rencontrées mercredi 31 mai, la situation n’est pas prête de changer. Que ce soit pour la rétention des certificats du School Certificate (SC) et du High School Certificate (HSC) ou pour ce qui est du critère des cinq credits, les contestataires s’arment pour la bataille.

La Fédération des managers des collèges privés a décidé comme premier recours d’envoyer une lettre au ministre de l’Éducation. Hormis l’injonction que l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE) compte déposer en cour, elle a aussi sollicité l’aide du bureau de l’Ombudsman, de l’Ombudsperson for Children ou encore de la Human Rights Commission.

«Comme premier recours, nous allons envoyer une lettre au ministre de l’Éducation. La proposition est simple : baisser le niveau d’entrée en Lower VI à quatre credits», soutient Bashir Taleb, président de la Fédération des managers des collèges privés. Il ajoute que ceux qui ont eu trois credits et qui ne veulent pas se tourner vers les écoles polytechniques devraient avoir le droit de ne prendre que deux matières principales et deux subsidiaires en HSC.

Mais surtout, les membres de l’association s’interrogent tous sur le timing de la décision du ministère. «Pourquoi prendre cette décision maintenant après avoir viré les représentants syndicaux du board de la Private Secondary Education Authority ? Ainsi, il n’y aurait pas de place pour des consultations avec les parties prenantes du secteur», se demande Harris Bachwa, porte-parole de la Fédération des managers des collèges privés.

En revanche, l’UPSEE fait de la rétention des certificats son cheval de bataille. Alors que son président, Yahya Paraouty, compte incessamment loger une injonction contre le ministère, les autres membres de l’association ne restent pas les bras croisés.

À l’instar de Munsoo Kurrimbaccus, vice-président de l’UPSEE, qui a envoyé un dossier à la Human Rights Commission, hier. Il a aussi eu une réunion avec un représentant du bureau de l’Ombudsman, ainsi qu’avec l’Ombudsperson for Children.

D’ailleurs, Rita Vencatasawmy dit suivre l’affaire de près. «C’est pourquoi je prends le temps de rencontrer les parties concernées. C’est un sujet complexe. Il existe dans un contexte bien spécifique. Et il ne faut pas oublier d’écouter les principaux concernés : les enfants», souligne-t-elle

Selon la Défenseur des enfants, les élèves qu’elle a consultés auraient des avis mitigés sur le sujet. «Certains disent qu’ils veulent leurs certificats, alors que d’autres trouvent bon qu’on mette de l’ordre», lâche-t-elle. Elle précise toutefois qu’elle n’a pas reçu de plaintes des parties concernées.