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Frais de SC–HSC: un élève du collège Islamic poursuivra l’Éducation

31 mai 2017, 20:30

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Frais de SC–HSC: un élève du collège Islamic poursuivra l’Éducation

La bataille légale va être enclenchée. La décision du ministère de l’Éducation de retenir les diplômes du School Certificate (SC) et du Higher School Certificate (HSC) de ceux qui n’ont pas réglé leurs frais d’examens connaîtra bientôt un nouveau développement. Car Yahya Paraouty, président de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), affirme avoir trouvé un collégien qui se dit victime de cette nouvelle mesure et qui serait prêt à loger un cas en cour pour contester cette décision. Ce serait un élève de l’Islamic Cultural College (ICC) de Vallée-des-Prêtres…

Cela fait une semaine que le ministère a décidé de ne pas octroyer leurs diplômes aux élèves qui n’ont pas encore payé pour les examens de SC–HSC te- nus l’année dernière. Ces collégiens n’ont pas affiché le taux de présence de 90 % demandé par le ministère. Dès lors, la résistance s’est organisée. En sus des consultations avec les partenaires de l’éducation (voir hors-texte), Yahya Paraouty a affirmé son intention de faire une demande d’injonction en cour pour geler cette décision. Sauf qu’il fallait trouver un élève ou un parent directement affecté par la nouvelle mesure.

«C’est chose faite. Un élève majeur a accepté d’entrer l’affaire en cour. Nous avons consulté notre avocat et notre avoué à ce sujet», fait valoir le président de l’UPSEE. Qui est ce collégien ? Motus et bouche cousue pour l’heure. Car Yahya Paraouty indique qu’il faut d’abord que l’affaire soit entrée en cour. Cependant, il laisse entendre qu’il s’agit d’un élève de l’ICC de Vallée-des-Prêtres. Ce dernier a pris part aux examens du HSC en 2016 et son certificat se trouve toujours au Mauritius Examinations Syndicate (MES).

«L’élève en était à sa première tentative au HSC. Il n’a aucune intention de payer», renchérit Yahya Paraouty. Il ajoute que plusieurs élèves, qui savent qu’ils n’ont pas obtenu de brillants résultats, ne prennent même pas la peine d’aller chercher leurs diplômes au MES. Selon nos informations, depuis jeudi dernier, autour de 200 parents sont passés à la caisse. Une trentaine ferait le déplacement à Réduit, chaque jour.

La human rights commission contactée

L’UPSEE a enclenché les rencontres avec différentes entités. Déjà, une réunion a eu lieu avec le député rouge Shakeel Mohammed hier. Selon Munsoo Kurrimbaccus, vice-président du syndicat, les échanges étaient cordiaux et portaient sur la polémique entourant les cinq «credits», de même que la rétention des certificats. La Human Rights Commission a également été sollicitée. Une plateforme «pour mener le combat» est en phase d’être créée.