Publicité

Benoît Jolicoeur s’insurge contre la hausse prévue du prix des billets d’avion entre Maurice et Rodrigues

25 mai 2017, 13:20

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Benoît Jolicoeur s’insurge contre la hausse prévue du prix des billets d’avion entre Maurice et Rodrigues

Le secteur touristique à Rodrigues en pâtira. La décision de réduire les subventions sur les billets d’avion entre Maurice et Rodrigues et d’introduire des tarifs différents entre la hausse et la basse saison ne plaît guère à Benoît Jolicoeur de l’Association du tourisme réunie. Il en a fait état dans un communiqué émis le jeudi 25 mai 2017. 

«Comme les Mauriciens constituent 68,2 % des arrivées touristiques en 2016 (50 266 Mauriciens sur 73 689 visiteurs), nous sommes convaincus que cette mesure aura un impact négatif sur le secteur touristique ainsi que sur les autres secteurs économiques comme la commercialisation des produits agricoles et agroalimentaires ainsi que l’artisanat, donc sur le développement économique de l’île en général», justifie Benoît Jolicoeur.

Demande de ne pas aller de l’avant

C’est la raison pour laquelle il demande au ministère des Finances de ne pas aller de l’avant avec cette mesure. L’Association du tourisme réunie a envoyé une lettre en ce sens au ministère.

Benoît Jolicoeur rappelle le changement de tarification. A partir de septembre 2017, le prix du billet d’avion grimpe de Rs 5 472 à Rs 5 722 durant la basse saison. En revanche, en période de haute saison, le prix passe de Rs 5 472 à Rs 6 222.

«Décision unilatérale»

«Nous estimons qu’une augmentation du prix des billets d’avion entre Maurice et Rodrigues va provoquer une baisse des arrivées touristiques chez nous, s’inquiète Benoît Jolicoeur. Il est un fait que depuis 2009 le nombre de touristes mauriciens n’a cessé d’augmenter dans l’île, passant de 22 229 en 2008 à 50 266 en 2016.»

Benoît Jolicoeur déplore aussi le fait que le ministère des Finances ait pris «une décision unilatérale sans consultation avec les partenaires concernés». Cette démarche, dit-il, «ne va pas dans le sens de la démocratie participative où le citoyen a le droit d’être consulté sur un sujet qui le concerne directement».