[Vidéo] SCBG : «Une peine d’emprisonnement pour ceux se cachant derrière la chute de BAI», affirme Salim Muthy

13 mai 2017

13 mai 2017, 19:36

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La Rédaction

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[Vidéo] SCBG : «Une peine d’emprisonnement pour ceux se cachant derrière la chute de BAI», affirme Salim Muthy

Les détenteurs du plan Super Cash Back Gold (SCBG), qui font une grève de la faim en ce moment, au jardin de la Compagnie, ont affirmé, ce samedi matin, que leur action est maintenue jusqu’à nouvel ordre. Selon Salim Muthy, leur porte-parole, ils exigent une déclaration écrite du gouvernement pour les rassurer. De plus, Salim Muthy a déclaré qu’il faudra chercher le vrai coupable derrière la chute de l’ex BAI. «Dimounn ki koupab pou bizin bez dan kaso», a-t-il déclaré.

Les grévistes eux sont toujours déterminés à aller de l’avant avec leur mouvement. Nirmala Sharma, 67 ans, qui avait été hospitalisée, mercredi 10 mai, a, pour sa part, repris cette grève de la faim depuis samedi matin. «Mo admir kouraz sa madam la. Mem dan lopital li ti kontinié so lagrev», explique Salim Muthy.

Quant aux six grévistes de Belle-Vue-Maurel, qui avaient investi dans le SCBG de l’ex-BAI, ils entament leur troisième jour de grève avec le soutien des autres membres de la coopérative Vidur Society, ce samedi 13 mai. «Nou lagrev pé kontinié, sof ki zordi nou inpé feb», confie Sreekisson Gobin, 65 ans, leur porte-parole. Il ajoute que depuis hier, quelques membres du Parti travailliste sont venus leur rendre visite.

Mais ils sont catégoriques : ils veulent absolument que des membres du gouvernement viennent en personne pour prendre connaissance de ce qui se passe dans la circonscription nº 7. Et de trouver ensemble une solution face à ce problème. «Minis mentor sorti depi la, ek a okenn moman li pa finn geté ki pé pasé la», avance-t-il.

Le porte-parole a aussi ajouté que, fort heureusement, après le check-up effectué par le Dr Rajah Madhewoo ce matin, rien d’anormal n’a été noté chez les grévistes. Il précise que cependant, vu l’âge avancé de certains grévistes, «c’est très dur pour eux de faire un tel sacrifice pour pouvoir enfin recevoir leur propre argent».