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Europa League: pour Gonalons (Lyon), «si on n’y croit pas, mieux vaut changer de métier»

10 mai 2017, 20:56

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Europa League: pour Gonalons (Lyon), «si on n’y croit pas, mieux vaut changer de métier»

 

«Si on n’y croit pas, mieux vaut changer de métier»: le milieu de Lyon Maxime Gonalons, en bon capitaine, espère une remontée contre l’Ajax Amsterdam, jeudi en demi-finale retour de l’Europa League, une semaine après avoir lourdement perdu aux Pays-Bas à l’aller (4-1).

Mais il faudra «livrer le match parfait», a-t-il concédé, mercredi en conférence de presse.

Qu’est-ce qui vous fait croire que cette «remontAjax» est possible ?

«On parle de ce terme depuis quelques jours. On s’attache à croire à cet exploit car tout peut arriver en football. Il faudra faire tout le contraire de ce que nous avons fait au match aller, dans la concentration, dans la répétition des efforts intenses et dans la combativité. Nous avions failli dans ce domaine. Il faut livrer le match parfait pour faire un exploit».

Dans quel était d’esprit sentez-vous Alexandre Lacazette ?

«On sait l’importance d’Alex dans l’équipe en Championnat ou en Coupe d’Europe. Ce sont des grands rendez-vous et les grands joueurs adorent ce genre de rencontre. Nous avons une possibilité, même minime, de nous qualifier en finale de coupe d’Europe. Imaginez ce que cela peut être pour nous. Nous aurons besoin d’un grand Alex pour réussir l’exploit».

Que change la présence de Lacazette ?

«Forcément beaucoup de choses car c’est notre leader d’attaque, notre meilleur buteur. Il a un impact sur notre équipe et sur l’adversaire. Quand il est là, c’est un énorme plus pour nous».

Comment a évolué l’état d’esprit entre la fin du match aller et le retour ?

«Les mots à la fin du match ont été précieux. On a vu que nous étions passés à travers mais qu’il y avait une seconde manche pour nous rattraper. On s’est dit qu’il fallait y croire. Nous nous sommes préparés pour être prêts jeudi soir pour créer quelque chose d’exceptionnel».

Est-ce que c’est le match d’une génération dont on pressent qu’elle arrive en fin de cycle ?

«Je ne sais pas si c’est la fin d’une génération mais il est vrai que nous sommes un certain nombre formés au club et jouer une demi-finale de coupe d’Europe avec son club formateur, cela représente beaucoup».

Comment expliquez vous le paradoxe entre cette conviction à vouloir réaliser l’exploit et l’inconstance affichée au cours de votre saison ?

«Notre saison est un peu bizarre, compliquée mais elle peut être complètement folle au coup de sifflet final. Les gens y croient, même si la saison est difficile, d’un match à un autre, d’une période à une autre. C’est difficile pour les gens qui aiment l’OL. Mais nous sommes sur une demi-finale retour de coupe d’Europe. La possibilité est mince de nous qualifier pour une finale de coupe d’Europe. Si on n’y croit pas, mieux vaut changer de métier».

Avez-vous sous-estimé l’Ajax à l’aller ?

«Non, pas du tout. D’une part, pour avoir affronté l’Ajax, il y a quelques années. Ce club a conservé sa manière de jouer. Nous savions à quoi nous attendre mais nous avons failli dans plusieurs domaines importants au plus haut niveau».