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Dans la presse le 4 mai

4 mai 2017, 20:20

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Dans la presse le 4 mai

Il y a 17 ans : le 4 mai 2000 

Des journalistes racontent la censure des années 70

Vingt-cinq ans après, les journaux ne subissent plus la censure imposée à l’époque par le gouvernement PTr-PMSD-CAM. A l’occasion de la Journée de la liberté de la presse, des journalistes s’expriment sur la période sombre des années 70. C’est une occasion pour ces professionnels de rappeler ce qu’ils n’avaient pas pu dire au moment des faits. On retient, le sentiment d’humiliation ressenti par ces journalistes ayant connu la période de la censure qui dure de février 1971 à septembre 1976. La procédure impose au responsable de la publication d’apporter une copie du journal à paraître aux Casernes centrales. Des policiers décident des articles qui ne doivent pas être publiés. «C’était humiliant, on avait affaire à des policiers ivres», confie Luc Olivier, secrétaire de rédaction à l’express. Lindsay Rivière, alors rédacteur en chef du Mauricien, raconte qu’un soir, plusieurs policiers sont venus chez lui à 2h00 du matin. C’est pour lui demander de venir refaire son journal pourtant déjà visé par un censeur. La raison: un autre policier a trouvé un article qui selon lui ne doit pas paraître. Des journalistes avaient tenu de rappeler ces moments douloureux et il est important de s’en souvenir aujourd’hui.  

Autres événements dans la presse le 4 mai

Il y a 47 ans : le 4 mai 1970

Très peu d’employés dans le secteur manufacturier 

A partir de 1972, le secteur manufacturier s’est développé et a offert du travail à de nombreux Mauriciens. 

Un rapport du Bureau central des statistiques indique que moins de 3% des Mauriciens sont engagés dans les unités manufacturières du pays. Parmi les 24 000 personnes qui y trouvent une occupation, 6 175, soit 26%, travaillent dans les sucreries. En 1969-70, le secteur industriel, si l'on excepte les sucreries et les usines de thé, est formé d'entreprises tournées exclusivement vers le marché local. Les unités qui emploient plus de 10 personnes sont au nombre de 213, dont 40 ont entre 100 et 400 emplois et trois seulement en ont plus de 400. Dans les années qui suivirent, Maurice a connu un développement industriel qui a offert du travail à plusieurs milliers de Mauriciens, dans des usines. 

Il y a 31 ans : le 4 mai 1986

Les sucres spéciaux mauriciens font une percée sur le marché européen

Les sucres spéciaux mauriciens s’exportent vers le marché européen. 

Maurice s’attend à exporter 58 000 tonnes de sucres spéciaux en 1986.  C’est en 1977 que le Syndicat des Sucres débute l’exportation de sucres spéciaux. Le premier contingent était de 7 000 tonnes. Cinq ans après, ce volume est passé à 23 000 tonnes pour atteindre 45 000 tonnes en 1985. La France et l'Angleterre sont jusqu'ici les principaux importateurs de sucres spéciaux. Toutefois, trois autres pays la Belgique, la Hollande et l'Allemagne de l'Ouest se sont intéressés à ces types de sucre et ont placé des commandes s’élevant à 7 000 tonnes. Aujourd’hui, Maurice exporte pour plus de 125 000 tonnes de sucre spéciaux vers l’Europe. 

Il y a 22 ans : le 4 mai 1995

Accusé du viol d’une Mauricienne, un militaire indien acquitté

L’avocate Radha Gungaloo avait créé un comité de soutien à la victime. 

Le commandant Devendre Singh Gill accusé d’agression sexuelle sur mineure à River-Walk, Vacoas est trouvé non coupable par la Cour martiale de New Delhi. En juillet 1993, une allégation de viol est portée contre le commandant Gill, posté à la section héliportée de la police mauricienne. Des poursuites judiciaires sont initiées à Maurice contre le présumé agresseur. Mais, son homme de loi produit un document du ministère mauricien des Affaires étrangères selon lequel le suspect jouit d'une immunité. L'affaire est rayée et le commandant Gill regagne l'Inde. Le dossier est transmis aux autorités indiennes et une Court of Inquiry est instituée par l'armée de l'air. Neuf témoins, dont des médecins-légistes, des haut-gradés de la police et la victime, déposent dans cette enquête. Au début de février, l'affaire est déférée devant la Cour martiale de New-Delhi qui trouve le commandant Gill not guilty. L’avocate Radha Gungaloo avait animé un comité de soutien à la victime.