Publicité

Quand la presse contribue à l’avancement de la société

3 mai 2017, 21:59

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Quand la presse contribue à l’avancement de la société

 

Comment les médias peuvent-ils contribuer à l’avancement du pays ? C’est le thème d’un forum-débat organisé par le Media Trust, à l’intention des étudiants en journalisme du Charles Telfair Institute (CTI) à Moka, ce mercredi 3 mai. Date qui marque la Journée internationale de la liberté de la presse. Présidé par Michaëlla Seblin, membre du board du Media Trust, le forum-débat a réuni trois journalistes, nommément Jacques Achille de Week-end et Scope, Nawaz Noorbux de Radio Plus et Priya Luckoo de l’express.

Pour Jacques Achille, ce ne sont pas les autorités concernées qui vont évoquer des problèmes tels que la drogue et la prostitution. C’est la presse qui le fait. «La presse aide notamment à améliorer les conditions de vie. À travers les histoires des personnes qui ont perdu la vie lors des accidents, par exemple, on prend aussi connaissance des dangers de la route», a-t-il fait ressortir. D’ajouter que «les journalistes ne sont pas aimés des gens au pouvoir parce qu’ils viennent dire des choses que d’autres veulent cacher».

Pour sa part, Nawaz Noorbux a souligné que c’est grâce à la presse que les gens ont l’occasion d’apprendre sur des thèmes tels que la IIe République. Sans compter que ce sont vers les médias, et tout particulièrement les radios privées, que se tournent les gens lorsque les autorités ne leur donnent pas satisfaction. «C’est également la presse qui rappelle ses promesses au  gouvernement. Le Freedom of Information Act, par exemple», poursuit-il.

Selon Priya Luckoo, la presse peut apporter une contribution importante sur le plan social. Soit à aider la société mauricienne à se défaire des préjugés qui la rongent. «Ce sont des success stories hors du commun qui non seulement encourageront les personnes concernées, mais aussi inspireront d’autres à exploiter leurs talents et savoir-faire. À l’instar du lauréat Rony Busviah, qui vit à Roche-Bois. Ou encore l’histoire de Sanjana Choonea, élève d’un collège de Bambous et qui représente Maurice à l’international.»