Publicité

Publication de La Sentinelle: «Sentiers Sud» met le trail à l’honneur

2 mai 2017, 20:02

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Publication de La Sentinelle: «Sentiers Sud» met le trail à l’honneur

Le 8 mai 2017. C’est à cette date que paraîtra Sentiers Sud, magazine du Groupe La Sentinelle, consacré exclusivement au trail running dans l’océan Indien. Il était temps qu’une pratique, devenue phénomène de société en l’espace de 12 ans et regroupant l’île Maurice dans sa diversité économique, sociale, ethnique, professionnelle et sportive, ait une publication qui lui soit dédiée et qui incarne ce qui est devenu un nouveau mode de vie.

La Sentinelle se révèle à nouveau pionnière, comme le furent ceux qui se lancèrent à l’assaut des sentiers alors que l’effort vert n’était pas connu encore à Maurice. «La croissance exponentielle qu’a vécue le trail à Maurice en dix ans seulement a été telle que cette spécialité se pose en ‘discipline’ sportive à part entière», fait ressortir Robert D’Argent, responsable du magazine.

Robert D’Argent est le responsable de «Sentiers Sud» et du volet Maurice.

«Elle s’affirme comme LE sport nº1 de notre île qui abrite environ 1 300 000 habitants. Si à ses premiers balbutiements le trail ne réunissait qu’une poignée d’amoureux de ce nouveau type d’effort, qui se rencontrait pour aller courir ensemble dans les bois, aujourd’hui, le nombre de participants doit être limité à 2 000 dans les grandes manifestations telles que le Royal Raid, le Ferney Trail ou encore le Moka Trail, afin de rendre possible la gestion d’une organisation gigantesque.»

Ann-Carleen Gentil, responsable du volet Rodrigues

Sentiers Sud sera un trimestriel. Comme le trail, il se situe à un riche carrefour, à l’intersection du sport, du tourisme, de l’économie, de la culture, de la géographie et du patrimoine. Il se veut le miroir et l’écho d’un sport qui contribue à des prises de conscience importantes à notre époque de grands bouleversements et de choix stratégiques, qui sont autant d’engagements et de paris pris sur l’avenir.

Le trail a le mérite d’apporter sa pierre à la construction de l’île Maurice de demain sur différents plans. Celui du sport et de la santé en offrant tous les mois à différents niveaux de concurrents des parcours sur lesquels ils peuvent s’exprimer et cueillir les lauriers du succès tout en vainquant la sédentarité qui a caractérisé trop longtemps la population mauricienne. Le trail a transformé le quotidien de nombre de nos compatriotes en les encourageant à adopter une hygiène et une discipline de vie. Celui du tourisme en vantant et en vendant la destination Maurice. Celui de la prise de conscience environnementale en mettant les Mauriciens en prise directe avec leur patrimoine floral et faunique et la nécessité de préserver l’héritage naturel qui leur a été légué. Celui du vivre-ensemble en offrant aux différentes composantes de la nation mauricienne l’occasion de se côtoyer et de célébrer le mauricianisme à travers la célébration d’un même effort vert.

Eric Lacroix, consultant et responsable du volet Réunion

Toutes les origines ethniques et toutes les couches sociales se côtoient dans le trail. Elles se retrouvent à chaque course, s’entraînent même ensemble les après-midi ou les week-ends entre deux compétitions. C’est dire la portée d’une telle activité. Le trail, en tant que discipline sportive, peut favoriser une meilleure estime de soi tout en étant vecteur de cohésion sociale, d’une part.

Son essor rapide recouvre, par ailleurs, de multiples enjeux éducatifs, culturels, sociaux, économiques, environnementaux et médiatiques. Sentiers Sud remet ainsi au goût du jour l’idéal de «l’honnête homme» en le transposant dans le XXIe siècle et les pages de sport. Il peut en être le prolongement pour tout Mauricien et pour tout Indian-océanique. Un magazine dédié au trail constitue une niche à valeur ajoutée, un support innovant créateur de sens !

Jean-Noël Ah Kee, photographe couvrant les trails à Maurice et Gil Victoire, le photographe assurant la couverture du volet Réunion.

Sentiers Sud se veut l’incarnation de cette conjonction d’efforts et d’effets positifs, ajoute Robert D’Argent, qui s’est entouré de collaborateurs reunionnais et rodriguais. Le magazine est aussi pionnier. Ce n’est pas un hasard si ce premier numéro a été finalisé durant les mois de mars et d’avril et se retrouve associé au Bélier, premier signe du zodiaque correspondant à l’équinoxe du printemps, celui de l’ardeur, de l’impulsivité et du dynamisme. Celui de l’énergie et des commencements.