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Nice-PSG: le syndicat des arbitres dénonce les critiques d’Al-Khelaïfi

1 mai 2017, 18:49

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Nice-PSG: le syndicat des arbitres dénonce les critiques d’Al-Khelaïfi

 

Le syndicat des arbitres d’élite (SAFE) a dénoncé lundi les propos «à l’emporte-pièce» du président du Paris SG Nasser Al-Khelaïfi tenus dimanche soir après la défaite 3-1 de son équipe à Nice et critiquant l’arbitrage, qualifié notamment de «cauchemar».

«Comment ne pas s’interroger après de tels propos à l’emporte-pièce ? Tout en reconnaissant la faillite de son équipe, la supériorité de son adversaire et la logique sportive, le président du PSG charge l’arbitrage, le qualifiant de +cauchemar: vieille recette éculée du contre-feu que nombre de ses homologues éminents ont éprouvée avant lui», écrit le syndicat dans un communiqué publié lundi.

«Non, ce n’est pas Monsieur l’arbitre qui tue le match+; ce sont certains gestes et comportements inadmissibles, sur et autour des terrains, qui tuent le football !», a ajouté le SAFE.

«Le SAFE en appelle à des comportements responsables et réfléchis en cette fin de saison qui voit des tensions très fortes, sur et autour des terrains, qui dépassent les simples enjeux sportifs - en témoignent ces matches à huis clos fermes ou avec sursis, ou délocalisés», a-t-il encore avancé.

Après le revers parisien à Nice qui a mis Monaco sur la voie du titre de champion, Nasser Al-Khelaïfi a dit: «Si on veut développer la Ligue 1, il faut développer aussi l’arbitrage, parce que vraiment c’est un cauchemar».

Les Parisiens Thiago Motta et Angel Di Maria avaient été exclus en fin de match, et le club de la capitale aurait pu bénéficier d’un penalty pour une faute de Ricardo Pereira sur Julian Draxler.

«Je ne parle pas des cartons rouges mais en général», a ajouté le dirigeant, précisant: «Je ne dis pas qu’on perd à cause de l’arbitrage, mais si on veut un championnat de haut niveau il faut vraiment élever celui des arbitres».

Le SAFE a par ailleurs invité le président du PSG et ses homologues à son assemblée générale le 27 mai à Paris, «pour débattre».