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Angleterre: émotions pour un choc crucial dans le derby Tottenham-Arsenal

30 avril 2017, 14:53

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Angleterre: émotions pour un choc crucial dans le derby Tottenham-Arsenal

 

Le choc du nord de Londres entre Tottenham et Arsenal va avoir dimanche (17h30) une saveur particulière: en plus de l’importance comptable, ce sera le dernier derby dans le vieux White Hart Lane et peut-être le dernier pour un Arsène Wenger à l’avenir incertain.

D’abord, au classement, le match est crucial pour les deux équipes. Les «Spurs», qui ont quatre points de retard sur le leader Chelsea, doivent absolument s’imposer pour continuer à rêver d’un printemps glorieux et doubler les «Blues» sur le fil.

Après le nul entre City et United jeudi dans le derby de Manchester (0-0), Arsenal se prend à sérieusement espérer un retour dans le top 4, synonyme de Ligue des champions. Les «Gunners» (6e avec 60 pts), qui ont joué un match en moins, ont cinq longueurs de retard sur les «Citizens» (4e avec 65 pts) et quatre sur les «Red Devils» (5e avec 64 pts).

Mais, dans le nord de Londres, une question taraude tous les supporters: fêtera-t-on la «Saint Totteringham» cette année ?

Ce jour, qui varie selon les années, marque d’une pierre blanche le moment où Arsenal ne peut plus être rattrapé par Tottenham au classement. Ce qui est le cas depuis 1996.

La saison passée, la Saint Totteringham avait été célébrée lors de la dernière journée de la saison, alors que les «Spurs» s’étaient effondrés à Newcastle (5-1), doublés de justesse pour la 2e place par les «Gunners».

Cette année, en cas de victoire dans le derby, Tottenham sera mathématiquement assuré de terminer devant pour la première fois depuis 22 ans...

Le dernier de Wenger ?

Mais Mauricio Pochettino s’en moque. «Mon objectif n’est pas de terminer devant Arsenal», a assuré l’entraîneur argentin vendredi. «Mon objectif, c’est de terminer devant les 19 autres équipes, d’être au-dessus. Ca c’est mon défi, mon but, mon rêve. Avec tout le respect que je leur dois, je me moque de ce qu’il arrive à Arsenal. Ce qui compte c’est nous.»

Une victoire serait en tout cas dans l’esprit des fans un joli adieu pour le dernier derby à White Hart Lane, en complète reconstruction (réouverture prévue en août 2018).

Ce pourrait être aussi le dernier derby pour Arsène Wenger, en fin de contrat en juin et dont l’avenir est toujours incertain après près de 21 ans à la tête d’Arsenal.

Le technicien français a toutefois refusé de voir les 14 points d’écart avec ses voisins honnis comme le signe d’une passation de pouvoir au nord de la Tamise.

«On ne peut pas comparer le poids d’une année avec celui de 20», a-t-il jugé, alors que son équipe a semblé en partie relancée par sa victoire contre Manchester City en demi-finale de la Coupe d’Angleterre le week-end dernier (2-1 a.p.).

«Note priorité est de finir dans le top 4. Après, pour la fierté (...), oui nous voulons nous battre pour être devant les Spurs», a continué l’Alsacien, qui a annoncé son intention d’aligner à nouveau une défense à trois, même si les «Gunners» n’ont réussi à battre Leicester mercredi (1-0), qu’après être revenu à leur classique 4-4-2.

Ce nouveau système sera-t-il suffisant pour battre les «Spurs», qui restent sur huit victoires de suite en Premier League ?