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Coupe de France - PSG: Di Maria, patte gauche dans le sprint final

24 avril 2017, 17:02

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Coupe de France - PSG: Di Maria, patte gauche dans le sprint final

 

Cinq buts sur ses cinq derniers matches, tous marqués du pied gauche: Angel Di Maria représente l'une des meilleures armes du Paris SG en cette fin de saison, notamment dès mercredi contre Monaco en demi-finales de Coupe de France (19h05 GMT).

Sa dynamique du moment corrobore une séquence faste pour le longiligne Argentin, avec 11 buts en 18 matches disputés en 2017.

Il compte 14 buts en 39 matches cette saison, soit à une unité de son record de la saison dernière (15 buts en 47 rencontres), mais aussi 14 passes décisives toutes compétitions confondues (dont 8 en L1).

Son premier exercice à Paris avait été correct, auréolé du titre de meilleur passeur de Ligue 1 (18 caviars), mais terni par le nouvel échec du PSG en quart de finale de Ligue des champions.

Or, Di Maria a ensuite connu une première partie de saison médiocre, au point d'agacer la direction du club. Et son image avait été assombrie en décembre par les révélations de Football Leaks, montrant que l'Argentin, comme son coéquipier et compatriote Javier Pastore, faisait transiter ses revenus par des paradis fiscaux.

Le mal-être sur le terrain était dû à des incompréhensions tactiques vis-à-vis du nouvel entraîneur, Unai Emery, mais aussi à un certain confort.

Merci Draxler

«Dans tous les clubs où je suis passé, j'avais un rival qui pouvait prendre ma place, a-t-il expliqué sur Canal+ le 9 avril. J'ai toujours dû surmonter ça. Ici, je crois que j'étais trop tranquille. Quand ça arrive, il faut changer d'état d'esprit et réagir». 

«Je crois que je ne faisais pas assez attention. Et quand (Julian) Draxler et (Gonçalo) Guedes sont arrivés, je me suis rendu compte que j'étais en train de perdre ma place. C'est là que j'ai réalisé et les choses se sont énormément améliorées».

En janvier, l'arrivée du champion du monde allemand Draxler, conjuguée à la forme de Lucas, ont relégué sur le banc l'Argentin, deuxième plus cher transfert de l'histoire du Championnat de France (63 millions d'euros en provenance de Manchester United à l'été 2015).

Deux matches de Ligue 1 à ronger son frein, puis une titularisation à Bordeaux en Coupe de la Ligue, profitant d'un forfait de Draxler. Di Maria inscrit alors un doublé (victoire 4-1) et conserve sa place dans le onze pour le match suivant, le choc de L1 contre Monaco (1-1). Avec Draxler, la victime étant Lucas.

Le réveil est patent contre le FC Barcelone en 8e de finale aller de C1 (4-0), avec un doublé du "Fideo" (spaghetti), un coup franc direct puis un ballon enroulé dans la lucarne, en ce jour de la saint Valentin où il fêtait ses 29 ans. Même s'il a lui aussi sombré au retour lors du fameux 6-1 éliminatoire encaissé au Camp Nou.

Le N.11 parisien a surtout répondu présent en finale de Coupe de la Ligue, avec un festival personnel (un but, deux passes décisives) contre Monaco, écrasé 4-1 le 1er avril.

Di Maria reste libre dans son positionnement sur le terrain, libre de dézoner plutôt que de rester confiné sur l'aile droite, souvent dévolue à l'arrière latéral, Thomas Meunier ou Serge Aurier. L'Argentin, habile dans les dribbles, aime repiquer dans l'axe pour enrouler une frappe du gauche, sa spéciale, un peu à la Arjen Robben.

A sa célébration habituelle du cœur formé par les mains, le natif de Rosario a récemment ajouté l'imitation d'un coup de téléphone, à la signification encore mystérieuse. Allô Monaco ?