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Morcellement St-André : Karan Rye Basgeeth, le culturisme dans le sang
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Morcellement St-André : Karan Rye Basgeeth, le culturisme dans le sang
En novembre, il participera à deux compétitions d’envergure : Mr North et Mr Mauritius. À 22 ans, Karan Rye Basgeeth marche sur les pas de son père.
Son père, Leckraj Basgeeth, était culturiste et avait même remporté le titre de Mr North. C’est dire si Karan Rye a cette discipline «dans le sang». D’ailleurs, confie le jeune homme de 22 ans, «je ne peux pas m’en passer». Il se pré- pare actuellement pour participer à deux compétitions de culturisme, en l’occurrence Mr North et Mr Mauritius, qui auront lieu en novembre.
Inspiré par son père et fasciné par le culturisme, il commence à s’entraîner à l’âge de 16 ans. À l’époque, il n’est ni grand ni de forte corpulence. Suivant les instructions de son père et les consignes de son coach, Dharmarajen Mootoosamy, Karan Rye Basgeeth se joint au Health & Fit Gym. Et depuis, le culturisme est devenu un véritable style de vie pour lui.
Au fil des années, Karan Rye Basgeeth prend confiance en lui. Il participe à plusieurs compétitions, dont Mr North, Mr Mauritius et des compétions dans l’océan Indien. À plusieurs reprises, il remporte des prix dans différentes catégories.
Le jeune homme confie que son métier d’animateur lui est d’une grande aide. «Ce métier consiste à organiser des activités sportives. Je suis également coach de gym dans un hôtel. Donc, je vis ma passion à travers ma profession.»
Le culturisme requiert tout de même une certaine discipline de vie. Est-ce conciliable avec une vie sociale active ? Karan Rye Basgeeth, qui dit adorer sortir avec ses cousins et amis, affirme que oui. «Cette discipline m’a permis d’avoir une vie saine car je ne consomme pas d’alcool ni ne fume de cigarette.»
Mais n’est-ce pas contraignant à la longue ? Non, insiste Karan Rye Basgeeth. D’autant plus qu’il a le soutien de sa famille. «Ma tante Chandni m’aide beaucoup. Elle est comme une mère pour moi, c’est elle qui prepare mes repas et s’occupe de tout à la maison.» De citer également son cousin Anoop Ratan Herparsad. «Il est comme un guide pour moi.»
Pas de plan pour les culturistes
<p> C’est avec un pincement au cœur que Karan Rye Basgeeth constate que beaucoup de jeunes à Maurice tombent dans la drogue et l’alcool. Or, fait-il ressortir, le culturisme est une bonne école de vie. Mais force est de constater que cette discipline n’est pas aussi valorisée. <em>«Le ministère de la Jeunesse et des sports n’a aucun plan pour les culturistes. C’est pour cela que les jeunes ne sont pas aussi intéressés par cette pratique.»</em></p>
<h2><em>«Peak season»</em></h2>
<p> Dans cette discipline, explique le jeune homme, il y a ce qu’il appelle une <em>«off season</em>» et une «<em>peak season». </em>Actuellement, il est en plein dans la peak season. Il doit ainsi suivre un régime alimentaire adapté afin de prendre du poids et s’entraîner davantage. «<em>Je me donne à fond et équilibre mon temps entre les entraînements et le travail. C’est une vie totalement différente et je dois limiter mes sorties.»</em></p>
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Micro-trottoir
Pensez-vous que les culturistes ont un avenir à Maurice ?
Ameerun Siddick, 52 ans, chauffeur de taxi
«À Maurice, non. Cette discipline n’est pas aussi valorisée par les autorités. D’ailleurs, à ma connaissance, il n’y a pas beaucoup de Mauriciens qui s’y intéressent par cette discipline, même si c’est une excellente activité. En revanche, ceux qui pratiquent cette activité ont des ouvertures.»
Sailesh sooklall, 36 ans, merchandiser
«Selon moi, c’est une très bonne discipline. Actuellement, beaucoup de jeunes sont intéressés par la musculation. Mais, c’est triste de constater que les autorités ne font rien pour promouvoir cette discipline. Cela aide beaucoup de personnes, surtout les jeunes, à rester en forme.»
Visen candasamy, 31 ans, directeur d’une imprimerie
«Nous sommes toujours arriérés en comparaison à d’autres pays. Et c’est triste. Bien que beaucoup de jeunes sont intéressés par cette discipline, rien n’est fait pour les aider. Les protéines que consomment ces athlètes coûtent cher, ainsi que les équipements. Sans compter que rien n’est fait pour promouvoir le culturisme.»
Une publication du quotidien BonZour
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