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C1 - Cristiano Ronaldo et le Real à 101% en demi-finale

19 avril 2017, 10:22

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C1 - Cristiano Ronaldo et le Real à 101% en demi-finale

 

Cristiano Ronaldo, centenaire de légende! Dans un match d'anthologie, le Portugais a expédié mardi le Real Madrid en demi-finale de Ligue des champions aux dépens d'un Bayern Munich réduit à dix (4-2 a.p.), réussissant un triplé pour atteindre l'incroyable total de 101 buts en C1.

Au bout de la nuit, Ronaldo a libéré le stade Santiago-Bernabeu en égalisant par deux fois (76e, 104e), même si son deuxième but est entaché d'un hors-jeu, symbole d'un arbitrage controversé. Et le quadruple Ballon d'Or a scellé la qualification du champion d'Europe en titre d'un troisième but (109e) qui a fait chavirer le public merengue. Marco Asensio a ensuite clos le score (112e).

Incroyable scénario pour le Real de Zinédine Zidane, vainqueur 2-1 à l'aller en Allemagne, déjà sur un doublé de Ronaldo. D'abord assommés par des buts de Robert Lewandowski sur penalty (53e) et Sergio Ramos contre son camp (77e), les Madrilènes ont été poussés en prolongation par le Bayern décomplexé de Carlo Ancelotti, ex-entraîneur du Real. 

Mais l'exclusion d'Arturo Vidal pour un second carton jaune contestable (84e) a fini par déséquilibrer ce combat de titans. Puis Ronaldo est entré dans la légende du Real et du football mondial, devenant le premier joueur à dépasser les 100 buts en C1 (101, dont un en tour préliminaire).

«Ce qu'on voit Cristiano faire ce soir, c'est vraiment impressionnant. Marquer 101 buts, de la manière dont il les a inscrits, dans les rendez-vous clés, importants..., s'est enthousiasmé Zidane. Il est hors catégorie !»

Ancelotti accable l'arbitre

Voilà le club merengue présent dans le dernier carré de la C1 pour la septième année d'affilée, un record. Et voilà l'élève Zidane, ancien adjoint d'Ancelotti (2013-2014), qui a dépassé le maître dans une soirée mémorable mais amère pour «Carletto».

«J'espère que dans l'avenir la vidéo pourra aider l'arbitre, ce n'est pas possible de voir des erreurs comme ça», a pesté l'expérimenté technicien italien, tout en souhaitant bonne chance à "Zizou" pour la suite.

Qu'est-ce qui pourrait arrêter le Real, lancé vers la conquête d'une deuxième C1 d'affilée, une performance jamais vue depuis 1990 ? Tout sourit à Zidane, qui va pouvoir se tourner avec appétit vers le clasico de Liga contre le FC Barcelone dimanche au stade Bernabeu.

Dans l'enceinte merengue mardi soir, le spectacle a été à la hauteur de l'affiche. Après un tourbillon initial du Bayern, ce match a été celui des occasions manquées pour les Madrilènes, pourtant capables de marquer au moins un but sur leurs 55 derniers matches officiels.

Cela s'est souvent joué à rien, comme ce sauvetage de Jerome Boateng sur sa ligne (28e). Ou bien ces trois frappes brûlantes de l'ancien Munichois Toni Kroos (33e, 39e, 45e).

Ronaldo au panthéon

Bref, à la pause, rien n'était fait. Et les choses auraient pu mal tourner lors de brefs accrochages en tribune entre la police espagnole et les supporters munichois, avant que les choses ne s'apaisent avec le début du second acte.

Sur le terrain aussi, l'ambiance est devenue de plus en plus électrique. Ainsi, le Chilien Arturo Vidal aurait pu écoper plus tôt d'un second jaune (48e), tout comme Casemiro sur l'action du penalty (52e).

Avec la transformation signée Lewandowski (53e), un tout autre match a commencé, le Bayern se rapprochant dangereusement de la qualification.

Les minutes s'écoulaient et on avait encore peu vu Cristiano Ronaldo. Le quadruple Ballon d'Or a beaucoup péché par égoïsme, oubliant par deux fois des partenaires mieux placés (36e, 43e).

Mais surgissant de nulle part, le Portugais a placé une tête pour catapulter au fond un centre splendide de Casemiro (76e). Il a ensuite décidé la prolongation presque à lui tout seul, sur une demi-volée dans la surface (104e) entachée d'un hors-jeu, puis sur une offrande de Marcelo (109e).

A 32 ans, on critiquait ses statistiques en déclin? Cristiano Ronaldo est toujours là. Au panthéon des buteurs.