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UTM: la grogne des étudiants s’intensifie

17 avril 2017, 18:16

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UTM: la grogne des étudiants s’intensifie

Rien ne va plus à l’université de technologie de Maurice (UTM). Cela fait plus d’un an que le bras de fer entre les étudiants et la direction continue. En cause, l’état déplorable des infrastructures, le «peu de considération» donné au bien-être des élèves et les manquements au niveau administratif, entre autres.

Déjà, les élèves envisagent une démonstration de force ce mercredi 19 avril. Mais voilà qu’un groupe a aussi sollicité l’Independent Commission against Corruption (ICAC). Dans une lettre envoyée à celle-ci le 12 avril, des élèves évoquent des «magouilles» au sein de l’établissement.

La direction affirme cependant ne pas avoir eu vent de cette correspondance. Quoi qu’il en soit, une certaine frustration se fait grandissante sur le campus. «Nous n’en pouvons plus. Nous sommes frustrés et nous ne sommes pas disposés à passer l’éponge encore une fois», déclare le vice-président de l’union des étudiants de l’UTM, Reyan Ramchunder.

Du côté des syndicats du personnel, l’UTM Employees’ Union dénonce la qualité des travaux qui ont été entrepris dans l’enceinte de l’université, notamment au niveau du système de conditionnement d’air et des opérations d’étanchéité de la toiture.

Les lenteurs administratives de l’établissement d’enseignement supérieur causent toujours des maux de tête, ajoutent, pour leur part, les élèves. Ceux qui ont intégré l’université en août dernier n’ont reçu leurs cartes de transport gratuit que le vendredi 7 avril. «Vous vous imaginez, pendant tout ce temps, ils ont dû payer pour se rendre en cours alors que le transport est gratuit», s’indigne Reyan Ramchunder.

Contactée, la directrice générale de l’UTM, Sharmila Seetulsingh-Goorah, a déclaré qu’elle n’était pas au courant de la manifestation projetée. Elle a aussi expliqué qu’elle ne pourra pas faire de commentaire sur le problème de contrats déjà octroyés, et mal exécutés, pour le moment. «Je dois d’abord consulter mes dossiers», a-t-elle fait comprendre.