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Huit policiers tués dans une attaque dans l'est de la Tanzanie

14 avril 2017, 17:45

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Huit policiers tués dans une attaque dans l'est de la Tanzanie

Huit policiers tanzaniens ont été tués par balles jeudi soir par des inconnus dans l'est du pays, région frappée ces derniers mois par une série d'attaques contre des politiciens et des forces de l'ordre, a-t-on appris vendredi de source officielle.

«Le président John Pombe Magufuli a été surpris et très peiné d'apprendre la nouvelle de la mort de huit policiers tués hier soir par des personnes armées à Jaribu, dans le district de Kibiti», a indiqué la présidence dans un communiqué, sans donner d'indications sur l'identité des assaillants.

Les policiers rentraient d'une patrouille dans le district de Kibiti, à un peu plus de 100 km au sud de la capitale économique Dar es Salaam, lorsque leur véhicule a été attaqué, a précisé la présidence. La presse locale, citant des témoins, affirme que les assaillants se sont repliés dans une forêt une fois l'attaque terminée.

Ces policiers faisaient partie d'une unité spéciale de la police anti-émeute déployée pour pacifier cette région à la suite d'une série d'attaques ciblées contre des politiciens locaux et des forces de l'ordre.

Selon les autorités, neuf responsables locaux du parti au pouvoir, le Chama cha Mapinduzi (CCM), ont été tués par balles par des inconnus depuis octobre 2016 dans le district de Kibiti et dans celui de Rufiji, voisin. La dernière victime parmi ces responsables du CCM a été tué le 29 mars au soir à l'entrée de sa maison par des personnes non identifiées.

Le mois dernier, trois autres policiers avaient par ailleurs été tués lors d'une attaque dans le district de Kibiti.

Lors de ces attaques, les assaillants arrivent dans le plupart des cas à bord de motos-taxis, et repartent sans rien emporter, hormis les armes lorsque leurs victimes étaient des policiers.

Le président Magufuli a condamné ces attaques visant les forces de l'ordre et appelé «à la coopération de tous les Tanzaniens pour que cessent ces actes», selon le communiqué de la présidence.