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[Vidéo] Deux ans après le meurtre d’Eleana Gentil: «Mo douler li lamem», dit sa mère

14 avril 2017, 11:30

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[Vidéo] Deux ans après le meurtre d’Eleana Gentil: «Mo douler li lamem», dit sa mère

Le 15 avril 2015. Cette date, Mirella Gentil, 31 ans, la mère d’Eleana, ne l’oubliera jamais… Demain, cela fera deux ans jour pour jour que le corps sans vie de sa fille de 11 ans avait été découvert sur un terrain en friche à Lapeyre, Nouvelle-France. Et aujourd’hui, la trentenaire panse encore ses plaies.

«Mo douler li la mem. Personn pa pou kapav ranplas mo zanfan», lâche Mirella Gentil, le regard vide. Et le pire, déplore-t-elle, c’est que l’enquête n’avance pas. «Je ne sais toujours pas qu’est-ce qui a pu se passer, à part qu’il y a un autre suspect arrêté. Nous n’avons aucun échange avec la police», avance celle qui souhaite que justice soit faite.

Mirella Gentil nous confie que demain, elle dira une prière à la mémoire de sa fille. Et ensuite, cette mère de trois enfants – âgés de 4, 7 et 15 ans –, aujourd’hui célibataire, compte se rendre chez des proches pour se changer les idées et oublier le cauchemar qu’elle a vécu deux ans de cela.

«Je préfère m’éloigner de la région pour me changer les idées. Mais je ne ferai rien de spécial. Où que je sois, Eleana est toujours dans mes pensées… Surtout lorsque je vois des enfants jouer et courir.» Et dimanche, une messe aura lieu à l’église Ste-Thérèse, à Curepipe, en mémoire d’Eleana Gentil.

La fillette était portée manquante depuis le 5 avril 2015. Son corps avait été découvert quelques jours après sa disparition, soit le 15 avril. Il avait été retrouvé à deux kilomètres de son domicile à Cité Anoska, Forest-Side.


 

Le suspect bientôt confronté aux rapports scientifiques

<p>James Jonathan Ramasawmy, âgé de 26 ans et habitant Mont-Bois, Forest-Side, se trouve en détention dans le cadre du meurtre d&rsquo;Eleana Gentil. La police, qui soupçonne que la victime aurait été abusée avant d&rsquo;être tuée, avait interrogé le suspect une première fois le 7 avril 2015 après la disparition de la fillette, ayant été présent à une fête qu&rsquo;assistait aussi la victime. Le suspect et la mère de la victime se connaissent. D&rsquo;ailleurs, il avait aidé lors de l&rsquo;opération de recherche. Mais James Jonathan Ramasawmy avait fourni un alibi qui s&rsquo;est avéré faux. La police a alors procédé à son arrestation le 8 juillet 2015. Le rapport d&rsquo;analyses du Forensic Science Laboratory (FSL) avait révélé la présence de son ADN sur le lieu du crime. Mais lors de son interrogatoire, le suspect avait nié les faits. Il sera bientôt confronté aux rapports du FSL. Par ailleurs, Arnaud Boodram, également arrêté dans le cadre de cette affaire, a, lui, été disculpé le 30 mai 2016.</p>