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Masha’ael Peerbux, Miss Muscles

9 avril 2017, 19:46

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Masha’ael Peerbux, Miss Muscles

Masha’ael Peerbux, adepte du culturisme, élue Miss Bikini et Miss Bikini Indépendance, n’a pas qu’une jolie plastique. Elle a aussi une tête bien remplie. Une belle combinaison.

Vous pratiquez le culturisme de façon intense et vous avez été élue Miss Bikini et Miss Bikini Indépendance. Depuis quand pratiquez-vous le culturisme et que vous apporte cette discipline ?

Cela ne fait que deux ans que j’ai commencé le culturisme. Quand j’étais petite, j’étais la dernière en sport, la petite grosse du groupe. J’en ai souffert. Ma santé a commencé à s’en ressentir. Ma mère, Annie-Paule, qui voyait que l’on se moquait de moi, m’a encouragée à faire du sport. Du coup, j’ai commencé à faire du culturisme. Ce qui au départ me pesait s’est transformé en passion !

Cette compétition récente était un challenge personnel. Je voulais dépasser mes limites et me prouver que je pouvais atteindre tous les objectifs que je m’étais fixés. Plus qu’un sport, le culturisme est pour moi une philosophie qui est de toujours croire en soi, en ses rêves et ne jamais laisser le regard des autres nous déstabiliser. Il est important de prendre soin de son corps car c’est un temple sacré !

Que faites-vous durant votre temps libre et durant les week-ends ?

Je passe du temps avec ma petite sœur Alexei qui, bien qu’ayant 15 ans, a une sagesse extraordinaire. Nous sommes très complices. C’est ma confidente. J’ai la chance de vivre sur une île paradisiaque et je profite de la mer. Je vais de temps à autre marcher dans la nature au Morne avec des amis. L’endroit est magique. J’aime aussi organiser des soirées chill out entre amis.

«Mon grand-père me répète que le savoir est une arme»

Parlez-nous de votre famille.

L’homme de ma vie est sans conteste mon père Anil. Sa détermination, sa droiture, son charisme m’ont permis d’être celle que je suis aujourd’hui. Mais l’homme que j’admire le plus est mon grand-père Abdul. C’est un érudit.

Du haut de ses 84 ans, il incarne la sagesse. C’est mon guide, mon héros. Nos échanges sont intenses et j’apprends beaucoup de lui. Je veux qu’il soit fier de moi et c’est pour cette raison que je m’attaque à un Master en International Business. Il me répète que le savoir est une arme. Il est le pilier de la famille.

Il y a bien entendu ma sœur Alexei. J’apprends beaucoup d’elle. C’est La Fontaine qui disait que l’on a toujours besoin d’un plus petit que soi et c’est bien vrai. Ma mère Annie-Paule m’a appris que la vie est faite de hauts et de bas et que l’on doit connaître les épreuves pour pouvoir apprécier les bons moments. Et je dois à ma tante Salima que j’admire énormément, mon prénom Masha’ael qui signifie lumière.

Cuisinez-vous ?

Très rarement, mais lorsque je m’y mets, je prépare des plats très caloriques, qui font du bien aux papilles (rires).

Gourmande ou gourmet ?

Les deux. Il fut un temps où j’avais 15 kilos de trop. Je salive devant un dholl-puri, un farata, du pain beurré et fourré aux gâteaux piments. Mais j’aime aussi la fine cuisine.

«Lorsque je me mets au sport, c’est à 1000%»

Un péché mignon ?

Le chocolat.

Pratiquez-vous d’autres sports ?

Je fais du spinning, des circuits cardio, de la musculation, du paddle. J’adore le sport sous toutes ses formes. Lorsque je m’y mets, c’est à 1000 %.

Quels livres lisez-vous actuellement ? De quoi traitent-ils ?

Warrior of Light, de Paolo Coelho, qui pour résumer, dit que cela ne sert à rien de ressasser le passé et qu’il faut profiter de l’instant présent. Carpe Diem. Nous avons tous un chemin tracé qui peut nous rendre heureux et souvent, nous nous compliquons la vie. Lorsqu’on se fixe un objectif, il faut se donner les moyens de l’atteindre et ne pas se chercher des excuses ou s’endormir sur ses lauriers.

Qu’écoutez-vous à la radio ?

France Inter et surtout Nicole Feroni. Cette journaliste brillante, non dénuée d’humour, remet en question ce que nous tenons pour acquis. Elle réveille les consciences, en s’attardant par exemple sur le conflit en Syrie. Il n’y a pas très longtemps, elle a terminé son émission en larmes par rapport à ce conflit qui se déroule au nez et à la barbe du monde mais qui ne touche personne. Moi si et cela m’interpelle.

Et vos émissions préférées à la télé ?

Je regarde peu la télévision mais lorsque je le fais, ce sont surtout des séries comme House of Cards ou Suits.

Quel type de musique écoutez-vous ?

En vraie métisse, je passe sans problème du rythm and blues au commercial, de la Deep House à Laura Beg.

«Pour moi, le bonheur se construit»

Pour vous, c’est quoi le bonheur ?

Pour moi, le bonheur se construit. Il n’est pas toujours apprécié à sa juste valeur et paradoxalement, c’est lorsqu’on en est privé que l’on découvre sa valeur. Les études et le fait de m’éloigner des miens ont exacerbé le caractère précieux de la famille et m’ont fait réaliser que mon bonheur, c’est avoir de la chance de vivre sur une très belle île ensoleillée, entourée de personnes gentilles et aimantes.

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde ?

Briser le record des actes de bienveillance. Celle-ci échappe à toute logique comptable et son pouvoir est décuplé, contrairement à de la marchandise. Ainsi, je ferai non seulement du bien aux autres mais davantage à moi-même !