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Dans la presse le 8 avril

8 avril 2017, 20:25

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Dans la presse le 8 avril

Il y a 45 ans, le 8 avril 1972

Tribunal constitutionnel pour les dirigeants du MMM. Cinq des dirigeants du Mouvement militant mauricien (MMM), détenus en vertu de l'état d'urgence, comparaissent devant le tribunal constitutionnel spécial présidé par Me Maxime de Spéville, Q.C., et assisté de Patrick Hannay O.B.E. et du Dr James Pablot. Ils sont : Paul Bérenger, Dev Virahsawmy, Ramduth Jaddoo, Swadick Peerally et Hervé Masson (Sr). Le tribunal examine les raisons de leur détention. Les détenus assurent eux-mêmes la défense de leurs intérêts. Me Robert Ahnee, du Parquet, représente les autorités publiques. En début d'audience, Paul Bérenger déclare qu'il ne présentera aucune défense car le tribunal ne pourra prendre aucune décision, mais qu’il remettra un rapport au Commissaire de police qui, lui, décidera. 

À la demande de Me Ahnee, le policier Captieux, membre de la Special Branch, devenu aujourd’hui le National Security Service (NSS), révèle au tribunal les noms des membres du MMM qui furent choisis, lors d'une réunion tenue le 10 septembre 1971, pour former le futur Cabinet ministériel de ce parti. L’éventuel Cabinet, selon les renseignements du policier, était constitué comme suit : Premier ministre et ministre responsable de la police : Paul Bérenger ; ministre des Finances : Dev Virahsawmy ; ministre des Affaires étrangères : Hervé Masson ; ministre de l'Information : Prem. Nababsing ; ministre de la Santé : Vidula. Nababsing ; ministre des Communications : Kumarasawmy Venkatasamy ; ministre de l'Éducation : Ramduth. Jaddoo, ministre de l'Agriculture : Zeel Peerun ; ministre de la Justice : Anerood Jugnauth ; ministre du Travail : Jacques Commarmond. Que valait cette information ? À partir de quels critères fut ce Cabinet constitué ? Toujours est-il que des années après, certains de ceux mentionnés ont pu effectivement occuper des postes ministériels et même plus. Bérenger est devenu ministre et Premier ministre, Anerood Jugnauth a été Premier ministre et président de la République, Prem Nababsing ministre et vice-Premier ministre et Ramduth Jaddoo ministre.

 
Il y a 35 ans le 8 avril 1982

Beergoonath Ghurburrun, ministre de la Santé en 1982, estimait que l’insalubrité des villes était un atout touristique.

 

Quand la saleté devient un atout touristique. « L'état crasseux de nos villes et de nos villages ajoute à l'exotisme du pays et plaît à certains touristes qui nous rendent visite. Les touristes aiment ça et ne s'attendent pas à ce que le pavs soit aussi propre qu’en Europe ou ailleurs.» C'est la déclaration faite par le Dr Beergoonath Ghurburrun, lors d’un point de presse en réponse à une question d’un journaliste qui l’interrogeait sur l’état de certaines artères en régions urbaines. À voir la situation dans les villes aujourd’hui, on pourrait croire que nombre des responsables municipaux pensent comme l’ancien ministre de la Santé mais ne le disent pas.


Il y a 15 ans, le 8 avril 2002

L’ancien Commissaire à la lutte contre les stupéfiants et le blanchiment d’argent voulait saisir les biens des trafiquants condamnés.

Saisie et vente des biens des trafiquants de drogue. Ajay Daby, le Commissaire pour la lutte contre les stupéfiants et le blanchiment d'argent, identifie cinq individus incarcérés à la prison de Beau-Bassin comme de gros trafiquants de drogue. L'enquête menée par le bureau d’Ajay Daby a aussi révélé que ces truands ont des affaires dans les secteurs de l'alimentation, du commerce de détail, dans l'immobilier et les magasins. Le Commissaire pour la lutte contre les stupéfiants et le blanchiment d'argent envisage de mener une enquête à l'étranger sur les avoirs de ces trafiquants. La Dangerous Drugs Act promulguée fin 2001, prévoit, entre autres, la saisie des avoirs des trafiquants de drogue. L'argent obtenu est alors remis à des institutions charitables sous la responsabilité du ministère de la Sécurité sociale. Depuis, Ajay Daby a quitté son poste, certains des trafiquants emprisonnés ont été libérés, d’autres toujours incarcérés continuent leur business, même étant en cellule. Et de saisie de biens pour être remis à des institutions charitables, on n’en a pas entendu parler.

Anil Bachoo, ministre du Transport, assurait que le projet métro léger serait mis en œuvre.

 

Le métro léger en préparation. Le ministre du Transport Anil Bachoo annonce que le gouvernement ne met pas le projet de métro léger au frigo. Le calendrier de travaux préliminaires, qui devraient durer deux ans, est même communiqué. Le ministère travaille à partir d’une étude de la firme Halcrow Fox qui avait en 2001 conseillé au gouvernement d’opter pour le métro léger au lieu de la solution bus lane. Le projet métro léger était alors estimé à Rs 6 milliards. Ce n’est que 15 ans plus tard que le projet revient mais cette fois au coût de Rs 17 milliards et de beaucoup de désagréments pour ceux qui habitent sur le tracé du Metro Express.