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Nandanee Soornack «satisfaite» du rejet des mandats d’arrêt contre elle

8 avril 2017, 19:15

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Nandanee Soornack «satisfaite» du rejet des mandats d’arrêt contre elle

Une «fishing expedition». C’est ainsi que la magistrate Adila Hamuth a qualifié la demande de la police d’étendre les mandats d’arrêt contre Nandanee Soornack en cour de district de Port-Louis, le vendredi 7 avril. La requête a été rejetée et les cinq accusations provisoires de blanchiment d’argent, dans le cadre de l’affaire Roches-Noires, ainsi que les charges provisoires de trafic d’influence qui pesaient sur la femme d’affaires, ont été rayées.

La Senior Magistrate a également demandé l’arrêt des procédures sur deux charges de «conspiracy» contre Nandanee Soornack. Me Raj Boodhoo, avocat de cette dernière, confie que sa cliente est «contente et satisfaite» de ce jugement. La magistrate a soutenu que le Directeur des poursuites publiques (DPP) n’a jamais demandé que des poursuites soient engagées contre Nandanee Soornack sur ces sept charges. Et d’ailleurs, les dossiers n’auraient même pas été référés au bureau du DPP.

«The advice of the DPP was not obtained prior to the lodging of the present cases against Mrs Soornack», a martelé la magistrate, estimant que la police a «misused its process, when it instituted what appeared to be a formal charge against Mrs Soornack, when it obtained a warrant of arrest, thereby depriving Mrs Soornack of a protection provided by the law». Elle a, dans la foulée, expliqué qu’un mandat d’arrêt est émis lorsqu’une personne fait face à une charge formelle et se présente devant la cour.

L’avocat de Nandanee Soornack, basé à l’étranger, estime que sa cliente a souffert pendant ces deux dernières années et ajoute que «c’est la même magistrate qui a émis ce mandat d’arrêt». «Il ne faut pas oublier qu’elle n’a même pas pu assister aux funérailles de son père.» S’il affirme toutefois que sa cliente est «heureuse et satisfaite du dénouement de cette affaire», il ne comprend pas pourquoi la cour a attendu toutes ces étapes – à savoir passer par la Cour de Bologne et la Cour de Cassation – avant de rendre ce jugement.

Contactée par l’express, la sœur de Nandanee Soornack, Prema Narain, confie que la femme d’affaires compte revenir à Maurice, «mais on ne sait pas quand».