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Royal Park: traitement princier à Balaclava

5 avril 2017, 17:45

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Royal Park: traitement princier à Balaclava

Une rangée de palmiers royaux, un mur de pierres taillées. De hautes grilles et des gardiens de sécurité - ingrédients incontournables de la gated community. Faute d’avoir rendez-vous avec un résident ou un responsable, l’accès à Royal Park, Balaclava nous est refusé. Même refus «contractuel» de communiquer au site office. Impossible d’obtenir ne serait-ce qu’une brochure. «Si c’est pour un client ça va, si c’est pour le journal, c’est public.»

Il reste les champs de canne qui bordent Royal Park. Les tours et détours dans les champs de canne permettent de mesurer le chantier qu’est ce complexe résidentiel grand luxe. Il a des dimensions véritablement «royales» : 90 hectares, selon le site Internet. Selon le panneau indicateur, c’est la partie dénommée Savannah.

Le projet comprend un total de 200 appartements, villas et «townhouses»

Vues des champs, des villas sont en voie de finition, alors que la construction d’appartements a atteint un stage avancé. Les équipes de Building & Civil Engineering Co. Ltd sont à pied d’œuvre sur le chantier.

Le site Internet de Royal Park détaille : le projet comprend 200 appartements, villas et townhouses. Ces résidences sont proposées sous les conditions de la vente en état futur d’achèvement. D’après les indications, le «prix initial était de Rs 30 millions». Il peut grimper «jusqu’à Rs 80 millions».

Le terrain de Royal Park donne sur la baie de Balaclava. Un calendrier de constructions sur le site Internet indique que celle des logements face à la mer est pour 2017. De même que le Banyan Village, qui comprend une boutique, des restaurants, des bars et un spa.

Il s’étale sur 90 hectares.

Le site de Royal Park explique que ce projet s’adresse aux Mauriciens et aux étrangers. Une garantie de dix ans est donnée. Les unités ne sont pas meublées. Les résidents sont tenus de respecter un cahier de charges, que ce soit dans le style architectural ou pour la décoration des intérieurs. Le site mentionne aussi un deco pack,incluant les meubles, à Rs1,2 million. Parmi les services proposés : chauffeur, concierge et sécurité, une marina, des salles de gym et un pavillon privé à Salazie.

À la signature de l’acte de vente, le propriétaire peut soumettre une demande pour un permis de résidence, à condition d’avoir acheté une propriété valant au moins $ 500 000. En l’absence des propriétaires, les logements peuvent être loués par Royal Park.

 

Une société de Bernard Maigrot

<p>Qui est le promoteur de <em>&laquo;Royal Park&raquo;</em> ? Ken Poonoosamy, directeur du <em>Board of Investment</em> indique que Bernard Maigrot en est l&rsquo;un des actionnaires. <em>&laquo;Ce projet a eu plusieurs autorisations.&raquo; </em>Bernard Maigrot&nbsp; était indisponible pour un commentaire. Il est surtout connu pour avoir été cité dans l&rsquo;affaire Vanessa Lagesse. Son <em>&laquo;Lead Counsel&raquo;</em> dans cette affaire était Ivan Collendavelloo. Interrogé au sujet d&rsquo;Álvaro Sobrinho, Ken Poonoosamy s&rsquo;en tient aux informations fournies par le BoI pour les besoins de la PNQ. <em>&laquo;Un appartement a été acheté par Álvaro Sobrinho sous le Real Estate Scheme, à &laquo;Royal Park&raquo;. Le BoI n&rsquo;a pas donné d&rsquo;autres autorisations. Il se peut que d&rsquo;autres personnes aient fait des demandes. </em><em>S&rsquo;il y en a d&rsquo;autres, nous ferons &lsquo;due diligence&rsquo;.&raquo;</em></p>